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Revue de Presse PSG : célébrations, Luis Enrique, Doué, nouvelle ère…

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Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce lundi 2 juin 2025. Retour sur les célébrations des champions d’Europe à Paris, le savoir-faire de Luis Enrique en finale, une nouvelle ère débute avec cette équipe jeune, le changement de dimension de Désiré Doué…

Dans son édition du jour, L’Equipe consacre sa Une aux célébrations des champions d’Europe à Paris. Après la victoire de Ligue des champions samedi à Munich, le PSG était de retour dans la capitale française pour célébrer avec leurs supporters. Après une nuit très courte, les Parisiens atterrissent vers 16 heures à l’aéroport Roissy Charles-de-Gaulle avant de prendre la direction des Champs-Elysées pour la parade devant les milliers de supporters présents sur place. Aux alentours de 18h30, le PSG est reçu à l’Elysée par le président Emmanuel Macron. « Les Parisiens sont accueillis par des chants puissants. La salle des fêtes de l’Elysée se transforme en mini-kop. Les hommages pleuvent. » Puis, les héros de Munich prennent la direction du Parc des Princes pour la dernière célébration de cette journée chargée. Et pour la première fois, les joueurs prennent du temps pour eux. Après un photo souvenir avec la coupe aux grandes oreilles devant le tapis rouge du Parc, les joueurs ont rejoint leurs proches dans un salon du stade pour partager quelques merguez. Pendant ce temps, le show débute au Parc avec les prestations de DJ Snake et Niska dans un stade en ébullition. Enfin vient la célébration des champions d’Europe. Un à un, les Parisiens sont célébrés. « Le club avait déjà prouvé son savoir-faire pour célébrer ses trophées. La barre a été placée beaucoup plus haut dans cette soirée. Ce Parc des Princes, garni de 47.000 personnes, est bercé par un bonheur réjouissant. Les spectateurs sont debout. Dans cette soirée parisienne, les douloureux souvenirs de Ligue des champions paraissent si loin… Même Al-Khelaïfi, très souvent sur la réserve, se met à danser et chanter en tribune. »

Le quotidien sportif fait également un focus sur le savoir-faire de Luis Enrique en finale. Le technicien espagnol a remporté les 11 finales qu’il a disputé sur un match sec en tant qu’entraîneur de club. Et cette démonstration face à l’Inter en Ligue des champions confirme son expertise dans ces rendez-vous cruciaux. Depuis son arrivée à Paris, le coach de 55 ans a remporté sept trophées sur huit (deux Ligue 1, deux Coupes de France, deux Trophées des Champions et une Ligue des champions). Grand compétiteur durant sa carrière de joueur, l’Asturien a conservé la même ambition et énergie. Baigné dans le haut niveau dès son plus jeune âge au Real Madrid et FC Barcelone, Luis Enrique a toujours connu les grandes équipes, les cadors et les gros rendez-vous. « Persuadé d’être dans le vrai et doté d’une force de conviction rare, il aborde sans peur ni complexe les matches couperets. C’est même le contraire : il adore ça. Un changement de mentalités et une valeur ajoutée pour un club marqué par ses traumas. Dans ses discours, il fait tout pour dédramatiser ces échéances à part », explique L’E.

Le coach parisien met en place un cadre et une ligne directrice et ne laisse rien au hasard. « L’objectif est de fournir un plan de marche clair, où les différents scénarios sont envisagés (adversaire en bloc bas, jeu long, passes dans le dos, etc). » Lors des entraînements et matches, il est très minutieux sur le placement de ses joueurs. Depuis son arrivée à Paris, Luis Enrique a aussi pu façonner son effectif comme il le voulait. Reste désormais à savoir ce que cela donnera sur la durée. « Hier, il dirigeait une bande de gamins qui avait tout à prouver. Demain, il va coacher des champions d’Europe qui vont changer et sur lesquels les regards vont changer. En club, il n’est jamais resté plus de trois ans à la tête d’une même équipe. Parce qu’il épuise et s’épuise lui-même dans ce job éreintant où il se donne à 100%. Sous contrat jusqu’en 2027, amateur de défis, le voilà face à un sacré challenge : étirer la suprématie parisienne dans le temps. »

Et avec cette équipe jeune, le PSG peut envisager d’autres conquêtes européennes dans les années à venir. Et pour cela, le board parisien peut compter sur un Luis Enrique au centre du projet, dans un club où aucun entraîneur n’est resté plus de trois ans. Il a tous les pouvoirs ou presque et ses relations avec Nasser al-Khelaïfi et Luis Campos sont fluides. Les champions d’Europe peuvent aussi s’appuyer sur un actionnaire qui ne montre aucun signe de retrait à terme. « La manière dont QSI a construit le Campus de Poissy (350M€) et dont il développe son projet de grand stade ne va pas dans le sens d’un moindre désengagement. » Enfin, le PSG a su dominer l’Europe en imposant son style de jeu. « Toutes les équipes qui dominent avec un style de jeu particulier, par opposition au récent pragmatisme du Real Madrid, par exemple, ont influencé le football européen. Après le pressing d’Arrigo Sacchi, la possession de Johan Cruyff et Pep Guardiola, le football total de Luis Enrique ? On sent l’axe de contagion : choisir le talent, mais à condition qu’il y ait aussi l’intensité, le travail défensif et le sens collectif, et se ficher de l’âge. Ou, au contraire, rechercher des joueurs à former plutôt que des stars déformées par leur statut et leurs revendications. »

De son côté, Le Parisien consacre aussi sa Une au retour des champions à Paris. Après la retransmission historique de la finale de Ligue des champions au Parc des Princes, la fête a trouvé son prolongement ce dimanche avec un show démentiel pour accueillir les héros parisiens. « Dans une journée chronométrée, les joueurs et le staff sont arrivés à 20h15 devant l’entrée du Parc des Princes, refaite à neuf dans la nuit avec la photo des visages des nouveaux champions d’Europe et de la coupe aux grandes oreilles. » Les premières clameurs du Parc ont été pour Javier Pastore, aperçu sur les écrans géants. Pendant ce temps, les champions d’Europe profitaient d’un repas dans les loges. D’autres légendes du club sont aussi célébrées comme Amara Diane, qui se mue en chauffeur de salle. Puis avant 21h30, DJ Snake a fait son apparition sur la pelouse du Parc avant l’entrée surprise de Niska sur son titre « Matuidi Charo » qui a enflammé les 48.000 spectateurs.

À 21h51, le speaker a demandé à toutes les tribunes du Parc des Princes de se lever pour entonner un mythique « Ô pour toi Paris SG, on va se casser la voix. » À 22 heures pile, l’entrée des joueurs. « Le staff, d’abord, avec un Luis Enrique acclamé comme jamais un entraîneur ne l’a été ici. Les joueurs, ensuite, avec une arrivée personnalisée pour chacun. » Le Parc vibre à l’unisson à l’entrée de chaque joueur. Enfin, à 22h28, le fameux trophée de la Ligue des champions fait son apparition sur la pelouse entre les mains de Nasser al-Khelaïfi et Marquinhos. Dans un stade en ébullition et sous les fumigènes, le PSG et ses supporters ont vécu un moment fort en émotion pour clôturer ce week-end historique.

Enfin, le quotidien francilien fait un focus sur Désiré Doué, au centre des projecteur depuis sa prestation en finale face à l’Inter. En quelques mois, le numéro 14 du PSG a changé de dimension, comme l’explique le champion du monde 98, Frank Leboeuf : « C’est phénoménal. Quand j’explique aux Américains que son nom signifie en anglais desired, gifted, tout le monde trouve ça extraordinaire. Ce garçon a tout pour devenir un grand. Mais il faut y aller doucement, il doit garder les pieds sur terre. » L’ancien coach des Rouge & Bleu, Luis Fernandez, ne veut pas non plus griller les étapes avec ce talent français : « Doué, c’est un gamin qu’il faut laisser évoluer et grandir. Il a déjà pas mal de maturité pour son âge mais il est appelé à progresser encore sur ce plan-là. Il faut qu’il concentre ses efforts là où c’est nécessaire. C’est pour ça qu’il doit être très bien entouré et cela semble le cas. Il est amené à devenir un très grand. » Désormais, l’ancien Rennais devra bien être géré après cette pluie de compliments. « Il va devoir la gérer sur le long terme. En faire une force et pas une carapace dans laquelle il se renfermerait. Le risque le plus grand, au-delà de la blessure, serait de s’enferrer dans un style individualiste », conclut LP.

Youtube : Canal Supporters Paris

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