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Revue de Presse PSG : finale LdC, Inter, Dembélé, QSI…

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Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce samedi 31 mai 2025. Jour de finale de Ligue des champions face à l’Inter Milan (21h sur M6 et Canal Plus), la préparation sereine des Parisiens, les matches dans le match, le rêve ultime de QSI, Ousmane Dembélé un homme simple en-dehors du terrain, les différents rôles au sein du vestiaire parisien…

Dans son édition du jour, L’Equipe consacre sa Une à cette finale de Ligue des champions entre le PSG et l’Inter Milan à l’Allianz Arena de Munich (21h sur M6 et Canal Plus). Les Rouge & Bleu peuvent devenir la deuxième équipe française à soulever le trophée dans cette compétition. « Que le PSG n’emmène pas tout le pays dans son sillage n’a aucune importance, son escorte lui suffit, et elle s’est agrandie de tous ceux qui ont jugé, au fil de cette saison partie si doucement, poursuivie si fièrement, que cette jeune équipe valait d’être vue, qu’elle respectait le jeu beaucoup mieux que d’autres et qu’elle méritait ses conquêtes. » Ces jeunes parisiens ont grandi ensemble au fil de la saison et ont impressionné l’Europe à leurs manières. Il ne reste plus qu’une marche pour laisser leur empreinte à vie dans l’histoire du club et du football français. Après avoir éliminé un à un ses adversaires de Premier League, la formation de Luis Enrique devra désormais se confronter à un mastodonte du football italien, qui a inscrit 7 buts en 10 tirs cadrés face au FC Barcelone en demi-finales de C1. « Mais si l’Inter avait tout fait bien, elle serait championne d’Italie, et Paris s’avance vers cette soirée sous les étoiles avec des raisons évidentes, et très bien préparées, de croire en son destin, qui lui vaudrait de devenir le premier champion d’Europe issu d’un autre Championnat que le top 4 depuis 2004. »

Et à la veille de cette rencontre face aux Nerazzurri, les champions de France se sont entraînés dans la sérénité à l’Allianz Arena lors de l’ultime séance d’entraînement ouverte aux médias. Comme l’ont rappelé Luis Enrique et Marquinhos en conférence de presse, l’objectif sera de ne pas surjouer durant dans cette rencontre et de trouver l’équilibre parfait pour marquer l’histoire du club. Et pour cela, Luis Enrique et son staff n’ont pas voulu changer leurs habitudes à l’approche de cette finale. Après la finale de Coupe de France remportée face au Stade de Reims (3-0), ils ont décidé de calquer ce déplacement à Munich sur les rendez-vous européens précédents. Les Parisiens ont voyagé en avion avec leur président, Nasser al-Khelaïfi, puis se sont installés dans un hôtel au nord de la ville de Munich où une bannière géante « Ici c’est Paris » a été déployée. Après un déjeuné et une sieste, les Rouge & Bleu ont pris la direction du stade pour la dernière séance d’entraînement sous les yeux de Luis Campos et NAK. Une séance collective classique dans la bonne humeur avec des éclats de rire et chambrages. « Aujourd’hui, les familles sont attendues dans un avion affrété par le club. Une partie des proches est arrivée dès hier, comme le frère et les amis de Marquinhos ou la femme de Lucas Hernandez. »

Le quotidien sportif fait également un focus sur les différents duels qui auront lieu sur le terrain. Amis dans la vie, Ousmane Dembélé et Marcus Thuram ont une influence considérable dans le jeu de leur équipe. Dans son rôle de faux numéro 9, le meilleur buteur parisien affiche une efficacité incroyable (33 buts inscrits) et son profil a de quoi gêner les défenseurs adverses avec ses déplacements incessants. En face, l’attaquant français forme un duo complémentaire avec Lautaro Martinez. Au-delà de son bilan statistique (18 buts et 9 passes décisives), l’ancien de l’EA Guingamp est précieux pour sa formation dans le jeu dos au but et est une arme redoutable dans les transitions rapides. Dans les couloirs défensifs, un autre duel sera scruté de près entre Achraf Hakimi et Denzel Dumfries. Les deux latéraux droits ont une grande influence dans le jeu de leur équipe, de par leur aptitude physique hors-norme et l’animation offensive. L’international marocain est une arme majeure de Luis Enrique dans les transitions rapides (8 buts et 12 passes décisives). Buteur face à Aston Villa et Arsenal, Achraf Hakimi apparaît aujourd’hui comme l’un des meilleurs à son poste dans l’histoire. En face, Denzel Dumfries occupe un rôle différent dans le système à cinq de Simone Inzaghi. Performant dans les derniers mètres adverses (11 buts et 5 passes décisives), le Néerlandais est une solution immédiate sur les transitions rapides de son équipe. Enfin, Yann Sommer et Gianluigi Donnarumma seront également au centre des projecteurs dans ce duel de gardien. Les deux portiers ont livré de grosses prestations en demi-finale de Ligue des champions contre le FC Barcelone et Arsenal. Décisif dans cette campagne de C1, l’Italien a aussi progressé dans le domaine aérien avec des interventions plus sereines. « Statistiquement – taux d’arrêts (69,1 contre 75,3%), nombre de matches sans encaissé de but (11 contre 21) – ‘Gigio’ réalise une saison moins aboutie que son homologue suisse mais l’impression générale reste celle d’un gardien en pleine confiance. »

Enfin, L’Equipe parle du rêve ultime de QSI avec cette victoire finale en Ligue des champions. Et le PSG n’a jamais été aussi proche de remporter cette C1 tant désirée depuis de nombreuses années par les actionnaires qataris. Une quête qui avait débuté dès juin 2011 et le rachat du club par QSI. Le club de la capitale devait directement asseoir sa crédibilité comme le montrait le discours de Nasser al-Khelaïfi, à la recherche du « nouveau Messi » et qui se donnait « cinq ans pour faire partie du top niveau européen et pour gagner la Ligue des champions. » Mais finalement, le chemin vers la victoire prendra beaucoup plus de temps que prévu. « Au fil de ces quatorze ans, des détours, des pas en arrière, des erreurs même. Beaucoup d’attentes et de pression sur les staffs techniques et les joueurs, et donc à chaque échec des déceptions et des décisions pas toujours opportunes. » Rapidement après son intronisation comme président, Nasser al-Khelaïfi s’est appuyé sur deux hommes importants pour donner plus de poids à ce projet : Jean-Claude Blanc et Leonardo. « La volonté était de faire en sorte que le PSG devienne déjà le premier club en France. C’était vraiment la première étape. L’effectif a été pensé en conséquence pour cet objectif mais aussi celui à terme d’être compétitif en Ligue des champions », se remémore un salarié de l’époque.

En plusieurs vagues, des joueurs de dimension internationale ont rejoint les rangs parisiens. Rapidement, le PSG s’installe comme un prétendant à la victoire en Ligue des champions mais rencontre régulièrement un plafond de verre. « Ces quatorze années peuvent être lues à travers trois cycles. Premièrement, la phase de stabilisation au haut niveau (2011-2017). Deuxièmement, la phase des stars et du bling-bling lancée par le séisme du transfert de Neymar à 222M€ (2017-2023). Troisièmement, la phase de normalisation autour d’un projet plus cohérent et sur la durée (depuis 2023). D’où le sentiment de constants changements de pied, d’une ligne directrice mouvante et incertaine au gré des contre-performances en C1″, résume L’E. L’échec du trio Messi-Neymar-Mbappé est le dernier virage. S’il reste un succès sur le plan extra-sportif, le board parisien a pris la décision de mettre en place une stratégie plus raisonnable avec un projet sportif cohérent et une identité de jeu. Dans le même temps, la communication est revue. Sans jamais renoncer à remporter la LdC, cet objectif n’est plus annoncé haut et fort à chaque début de saison. Paradoxalement, « c’est au moment où le club a arrêté de clamer son obsession de la C1, qui faisait office de thermomètre de ses humeurs chaque printemps, qu’il n’a jamais été aussi près de rafler le gros lot et de rêver aussi grand qu’il l’a toujours imaginé. »

De son côté, Le Parisien consacre aussi sa Une à cette finale de Ligue des champions. Le football français attend depuis 32 ans une deuxième victoire en C1. Dans cette campagne européenne, le PSG revient de loin avec une rencontre face à Manchester City (4-2, le 22 janvier) qui aura changé son destin dans la compétition. « Ni avant ni à ce moment-là, quelqu’un n’aurait osé se lever pour envoyer l’équipe de Luis Enrique en finale de la C1 un peu plus de quatre mois plus tard. Les flammes ont léché la maison parisienne, sa porte d’entrée, son grand escalier jusqu’aux fenêtres du premier étage avant que sa valeureuse troupe ne sorte sans une goutte de suie, guidée par une foi nouvelle. » Depuis cette date, l’ensemble du club (joueurs, staff, dirigeants) est en mission. Plus aucune star n’est au centre du projet. La star, c’est l’équipe. « Le PSG, c’est une bande de jeunes à lui tout seul qui se fend la gueule et ses adversaires, souvent ouverts en deux au fil d’un pressing étouffant. » Mais l’immense réussite de cette saison est à mettre au crédit de l’architecte Luis Enrique. « Pour s’arracher à l’oubli, le PSG misera sur la jeunesse et la technique de son armada, capable par ses vives envolées de dénicher le trésor caché dans ce match, ces lauriers immortels. Il a rendez-vous avec l’histoire et vient s’offrir le plus beau cadeau du monde, ce rêve des grands qui finissent par bénéficier d’une vue imprenable sur l’Europe. Ce rêve, c’est ici et maintenant. »

Et pour cette rencontre capitale, le PSG pourra s’appuyer sur son leader d’attaque, Ousmane Dembélé. S’il a changé de dimension sur le terrain, le numéro 10 parisien reste un homme simple en dehors. « À défaut de jouer les stars dans un univers où aiment briller les étoiles, Ousmane Dembélé renvoie lui l’image d’un homme simple au cœur d’un monde complexe. » L’international français n’est pas du genre à chercher la lumière. Rien ne filtre sur sa vie privée. « Dans ma vie, j’ai toujours été discret et tranquille. Je suis casanier et la maison, c’est mon cocon. Quand je suis chez moi tranquille, c’est difficile de me sortir, même pour aller manger un morceau. Mais si vous passez une journée avec moi, croyez-moi, vous allez bien rigoler… », avait-il expliqué dans un entretien au Parisien en février dernier. En revanche, son sens de l’humour et sa bonne humeur sont régulièrement mis en avant. « Le gars a la bonne humeur et la camaraderie si contagieuse qu’il est de ceux qui fédèrent sans avoir à porter une étiquette de leader dans le dos. » Mais l’attaquant de 28 ans est un vrai passionné de football et n’hésite pas à regarder de nombreux matches de championnats étrangers. « À l’heure où il réalise la meilleure saison de sa carrière, vient de planter 33 buts et délivrer 13 caviars en 48 sorties, voilà que le gars nous rappelle, comme un paradoxe, que le football n’est pas qu’une affaire de statistiques et de trophées », conclut LP.

Enfin, le quotidien francilien évoque les différents rôles au sein du vestiaire parisien. Depuis le départ de Kylian Mbappé, les dirigeants parisiens ont réussi leur objectif de recentrer le projet sur le collectif. Et cela se ressent au sein même du vestiaire, avec moins de clans et un seul maître à bord en la personne de Luis Enrique. « Il n’y a pas qu’un leader. Le vrai leader, c’est Luis Enrique et c’est ce qu’il a toujours voulu. Il y a des mecs très respectés, mais quand le coach veut parler à un joueur, il ne va plus passer par un intermédiaire », explique un intime de l’équipe. Parmi ses relais, le coach parisien s’appuie d’abord sur son capitaine Marquinhos. Le Brésilien reste la personnalité la plus écoutée et expérimentée du vestiaire. Plus discret depuis sa grosse blessure au tendon d’Achille, Presnel Kimpembe garde l’admiration des Titis, à qui il prend soin de transmettre les règles de vie commune. Promu vice-capitaine cette saison, Achraf Hakimi ne parle pas beaucoup et reste discret mais il est très apprécié de ses coéquipiers.

Arrivé cet hiver, Khvicha Kvratskhelia s’est rapidement adapté à sa nouvelle équipe. Le Géorgien, qui a des bases de russe, d’italien et d’anglais, s’est naturellement rapproché de Safonov, Donnarumma, Marquinhos et Hakimi. Le connecteur ultime du vestiaire reste Ousmane Dembélé. « Plus qu’un leader, c’est un connecteur. Il ne cherche pas forcément la lumière mais il s’entend bien avec tout le monde, c’est quelqu’un qui a beaucoup d’influence dans le vestiaire et, sur le terrain, c’est le boss », explique-t-on en interne. Le numéro 10 parisien a aussi noué une proximité avec ses coéquipiers français. Grâce à ses excellentes performances en Ligue des champions, Gianluigi Donnarumma a acquis une légitimité importante au sein du vestiaire. « Porte-parole du ‘clan’ des gardiens, il n’est pas resté immobile non plus lorsque l’équipe a demandé plus d’écoute auprès de Luis Enrique fin novembre », précise LP. Enfin, les Portugais Nuno Mendes, Vitinha, João Neves et Gonçalo Ramos sont inséparables. « Ensemble, ils sont un noyau dur du vestiaire où chacun tire dans le même sens, sans jamais se plaindre. »

Youtube : Canal Supporters Paris

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