LdC – La revue de presse italienne avant la finale PSG / Inter
Tout comme en France, cette finale de Ligue des champions entre le PSG et l’Inter occupe la majorité de l’actualité dans la presse sportive italienne.
Le PSG peut écrire une page légendaire de son histoire ce samedi soir. Opposé à l’Inter en finale de Ligue des champions (21h sur M6 et Canal Plus), le club de la capitale est au centre de l’actualité ces derniers jours en France. Et il en est de même pour les Nerazzurri de l’autre côté des Alpes.
Sans surprise, la Gazzetta dello Sport consacre sa Une à cette finale de C1. « Tous pour un. » Sur son site internet, le média italien s’imagine même un possible scénario avec une séance de tir au but en cas d’égalité au bout de 120 minutes de jeu. Un moment redouté. « Il est bon de partir d’un constat : à la place de l’Inter, mieux vaut éviter de se retrouver aux tirs au but contre Donnarumma, ce qui équivaudrait à ‘conduire comme un fou, phares éteints, la nuit’. » En effet, dans cet exercice là, le portier parisien est proche de la perfection avec six séances de tirs au but remportées sur sept. Mais l’Inter a ses spécialistes dans cet exercice avec Hakan Çalhanoğlu (49 penalties marqués sur 55 dans sa carrière, 19/20 seulement en Serie A). Le remplaçant Kristjan Asllani pourrait rentrer spécifiquement pour cette occasion. Henrikh Mkhitaryan, Mehdi Taremi ou encore Lautaro Martinez seront des noms à cocher si ce scénario venait à se produire.
En face, Luis Enrique peut s’appuyer sur un sans-faute lors de la séance de tirs au but à Anfield face à Liverpool en huitième de finale retour de C1. « Donnarumma était le protagoniste. Mais les autres ont complété le travail. Le premier spécialiste est Vitinha, ne vous laissez pas tromper par son raté contre Arsenal : c’était la seule de sa carrière, sur ses 12 tentatives. Contre les Reds, Gonçalo Ramos – une bonne arme depuis le banc – et Dembélé ont également marqué. Et puis Doué, malgré ses 19 ans. » En revanche, ce n’est pas le point fort de Khvicha Kvaratskhelia. Sur ses huit penalties dans sa carrière, le Géorgien en a manqué quatre, dont deux en Ligue des champions.
Le Corriere dello Sport consacre aussi sa Une à cette finale de Ligue des champions entre le PSG et l’Inter. « Ce soir oui. » Le quotidien italien se demande comment battre la formation de Luis Enrique. 721 jours après leur finale perdue en 2023 face à Manchester City, les Nerazzurri veulent éviter une nouvelle nuit difficile. « Le football et la vie n’offrent pas toujours de seconde chance, mais le groupe d’Inzaghi a réussi à en gagner une après seulement deux ans. On a le sentiment qu’avant même de se battre contre les meilleurs adversaires d’Europe, ce groupe a lutté contre le temps. » Et une atmosphère de dernière danse plane au-dessus de cette équipe, avec des joueurs (et possiblement un coach) qui vivent leur dernier match avec l’Inter ce soir. Pour cette rencontre, Simone Inzaghi compte bien utiliser la largeur pour étirer son équipe avec ses deux pistons Federico Dimarco et Denzel Dumfries. Les montées du Néerlandais seront notamment contrôlées par Nuno Mendes. « Dans une posture asymétrique, le PSG a tendance à être plus prudent sur son couloir gauche, où il doit assurer la couverture de Kvara. »
La deuxième clé du match se situe au milieu de terrain. « Inzaghi exige le contrôle du ballon pour ne pas être écrasé par la possession excessive des Parisiens. Le PSG construit son jeu un 3-2 : si Hakimi monte, Nuno Mendes aide Marquinhos et Pacho en défense, avec pour tâche de faire parvenir rapidement le ballon à Fabian Ruiz et João Neves, de préférence sans trop passer par Donnarumma. C’est dans ce polygone que le pressing de l’Inter doit faire la différence pour récupérer le ballon, puis ce sera à Calhanoglu de partir en contre-attaques grâce aux rotations avec Barella et Micki (Mkhitaryan). Pour le reste, il y a Lautaro », souligne le CdS.