Revue de Presse PSG : media day UEFA, sécurité, mercato 2024-25 parfait…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce jeudi 22 mai 2025. Retour sur le media day UEFA au Campus PSG, une réunion ce vendredi pour les préparatifs de sécurité en marge des deux finales, le mercato 2024-2025 parfait des Rouge & Bleu…
Dans son édition du jour, L’Equipe revient sur le media day UEFA qui a eu lieu au Campus PSG ce mercredi. Entre décontraction, confiance et ambition, les Parisiens ont montré un visage détendu et ont affiché leur ambition avant la finale de Ligue des champions face à l’Inter Milan le 31 mai prochain. À cette occasion, plus d’une centaine de médias venus du monde entier étaient présents. Le club de la capitale s’est prêté aux obligations de l’UEFA en ouvrant son entraînement pendant plus d’une heure et en envoyant ses joueurs face aux micros. Après quelques exercices classiques (toros, travail avec ballon sur mini-buts), les Rouge & Bleu ont livré une opposition plus intense sous les yeux de Luis Enrique. Face à la presse, les joueurs ont également affiché leur ambition à l’image d’Ousmane Dembélé : « On a l’habitude de jouer tous les trois jours et là on a une semaine, c’est un peu long. Tout le club a faim, on veut cette victoire. » Luis Enrique, lui, expliquait l’importance de ce défi : « Ça arrive rarement dans la carrière d’un joueur ou d’un entraîneur de jouer ce type de match. Il y a une très forte pression et il faut savoir la gérer, c’est notre principal objectif ces prochains jours. »
Le quotidien sportif évoque également les préparatifs sécuritaires qui seront mis en place à Paris en marge des deux finales, face au Stade de Reims ce samedi en Coupe de France et contre l’Inter Milan le 31 mai prochain en Ligue des champions. Ce premier rendez-vous face aux Rémois a été classé 3/5 sur l’échelle de risques de la Division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH). Cette 108e finale de Coupe de France fait l’objet d’un dispositif de sécurité important, « avec un modèle en ‘profondeur’ déjà éprouvé, des abords du Stade de France jusque dans les transports en commun. » Mais le plus gros morceau viendra une semaine plus tard. Un sacre du PSG en C1 obligera une mobilisation d’effectif à rallonge, sur 48 heures, et deux dispositifs à concevoir et moduler. « Avec d’importants flux attendus, en cas de succès parisiens, dans le secteur névralgique des Champs-Elysées, mais aussi dans d’autres quartier de la capitale. Et rebelote le lendemain, dimanche 1er juin, si des festivités d’ampleur sont organisées sur la voie publique pour célébrer un éventuel titre continental suprême. Ce qui nécessitera l’autorisation préalable des autorités. » Mais cette idée est loin de réjouir la préfecture de police de Paris, qui garde en mémoire les violences constatées en marge de la demi-finale retour face à Arsenal le 7 mai dernier.
Le site du Trocadéro a également été évoqué comme point de chute, mais là encore ça coince très fort, rapporte L’E. Tout d’abord au niveau capacitaire avec une foule qui pourrait rapidement déborder du périmètre envisagé. Et ensuite, en raison d’un précédent catastrophique en 2013 où les Rouge & Bleu avaient fêté le premier titre de champion de l’ère QSI avec des débordements et du vandalisme pour un bilan de 30 blessés. Une réunion de sécurité présidée par le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, est programmée vendredi matin pour évoquer toutes ces questions. Et notamment le projet de « parade » du PSG, pour laquelle une décision doit être prise en début de semaine prochaine. « Contacté, le PSG n’a pas souhaité ‘se prononcer’ sur le sujet, un silence contenu en forme de superstition pour les responsables du club parisien. » Pour le moment, le patron de la préfecture de police de Paris, Laurent Nunez, reste défavorable à toute fan-zone sur l’espace public dans la capitale le 31 mai. La mairie du XVIIe arrondissement, qui avait un temps envisagé une retransmission du match en extérieur, a rapidement été refroidi par son commissariat local, qui lui a « déconseillé » cette initiative, en expliquant un manque d’effectif à disposition.
De son côté, Le Parisien revient aussi sur ce media day UEFA organisé au Campus PSG. « Un événement quasi inédit, tant Paris a pris l’habitude de fermer l’accès à son complexe. Tout le monde ou presque a répondu à l’appel de cette opération qui a, d’une certaine manière, lancé ce rendez-vous historique et permis de prendre la température avant les deux finales qui attendent les Parisiens. » Deux évènements attendus par les joueurs, comme l’a expliqué Vitinha : « Certains peuvent parler de pression, d’excitation, moi j’ai envie de parler de joie. C’est un moment incroyable, tu travailles toute la saison pour arriver dans cette période où tu joues des finales. On va profiter et tout donner. » Après la séance d’entraînement, plus d’une centaine d’entretiens ont été réalisés avec les joueurs parisiens.
Luis Enrique en a profité pour livrer sa recette de la cohésion du groupe : « Le secret, c’est qu’au lieu de travailler, tu prends du plaisir. Les joueurs sont des privilégiés. Nous avons atteint l’objectif que nous nous étions fixé, c’est le rêve de notre saison. C’est le meilleur moment pour prendre du plaisir. Il faut être ambitieux et faire face à ces dix jours avec la meilleure mentalité. » Mais avant de penser à cette finale de C1, le PSG devra remporter la Coupe de France face au Stade de Reims, comme l’a rappelé Ousmane Dembélé : « Comme je l’ai dit à tout le monde, avant de penser à la Ligue des champions on pense à la finale de Coupe de France, car c’est important de remporter tous les trophées. Après la Coupe, on va penser petit à petit à la Ligue des champions. Il faut savourer, car on ne sait pas si ça reviendra un jour dans une carrière. Il faut le prendre avec le sourire tout en restant concentré. »
Enfin, le quotidien francilien salue les mercato 2024-2025 réussis du PSG avec les signatures de Matvey Safonov, Willian Pacho, João Neves, Désiré Doué et Khvicha Kvaratskhelia pour une dépense totale de 240M€. Sur les cinq recrues, quatre joueurs sont devenus des éléments incontournables de l’effectif de Luis Enrique. Mais au-delà de ce brillant mercato, le club parisien a réussi un bel investissement sur le long terme. Si le portier russe joue le rôle de doublure, les quatre joueurs de champ ont joué sans connaître de blessure ou suspension cette saison. Ils ont surtout réussi à s’adapter rapidement au jeu de Luis Enrique : possession, latéraux très hauts, polyvalence et permutations, pressing, contre-pressing. « L’évolution au fil des mois de Joao Neves et Désiré Doué racontent cette assimilation express, devenus chacun avec leur sélection des titulaires en puissance au Portugal ou en France », constate LP. Arrivé cet hiver, Khvicha Kvaratskhelia s’est fondu rapidement dans le décor parisien.
Le commencement de ce mercato réussi vient de longues discussions entre Luis Campos et Luis Enrique. Aucun tandem n’a connu une complicité aussi fluide et forte depuis 2011. « Pour aider son entraîneur à mettre en place ses idées de jeu, le dirigeant portugais établit un profil à chaque poste où l’équipe souhaite se renforcer. » Un joueur comme João Neves cochait toutes les cases pour devenir Luis Enrique compatible. Le travail de Luis Campos est aussi à saluer dans le sens des départs. À son arrivée à l’été 2023, le conseiller sportif devait faire face à 52 joueurs sous contrat professionnel, un nombre qu’il a réduit à 30 aujourd’hui, permettant ainsi à Luis Enrique de travailler dans les meilleures conditions avec un effectif réduit. « Et preuve qu’on peut faire mieux avec moins, la masse salariale du club a été divisée par deux en trois ans, tournant désormais autour de 330M€. Le mercato du PSG coûte cher mais peut rapporter gros. »