Deschamps, Cherki, Algérie : Le sélectionneur met le feu aux poudres avec sa déclaration !
La première convocation de Rayan Cherki en équipe de France A par Didier Deschamps pour le Final Four de la Ligue des Nations n’a pas manqué de faire couler beaucoup d’encre, et pas seulement en France. De l’autre côté de la Méditerranée, en Algérie, qui courtise ardemment le talentueux Lyonnais, cette sélection a été perçue par certains comme une manœuvre du sélectionneur français pour « cadenasser » le joueur et l’empêcher définitivement d’opter pour les Fennecs. Des rumeurs persistantes laissaient même entendre que Cherki lui-même aurait pu envisager l’Algérie si la France ne l’appelait pas en juin. Face à cette petite musique et aux accusations de calculs machiavéliques, DD, lors de sa conférence de presse de ce mercredi, a livré une réponse qui sonne comme un message très clair, voire une mise au point destinée à tous ceux qui douteraient de ses intentions.
« Zéro influence algérienne » : Deschamps martèle ses raisons sportives
Interrogé frontalement sur le poids qu’aurait pu avoir l’intérêt algérien dans sa décision d’appeler Cherki maintenant, la réponse de Didier Deschamps a fusé, lapidaire : « À quel point ça a joué? Zéro. » Le sélectionneur a tenu à balayer d’un revers de main toute idée d’une sélection stratégique visant à contrer une autre fédération. « Quand je prends un joueur, c’est pour nos besoins, ce n’est jamais pour l’empêcher de faire autre chose, malgré ce qui peut être dit, » a-t-il martelé. Pour lui, la convocation de Cherki est purement sportive, justifiée par ses performances : « Rayan aurait déjà pu être là au mois de mars de par ce qu’il réalise avec son club, où il a été beaucoup plus décisif. »
Pas de « cadenassage » : Deschamps défend sa méthode et la liberté du joueur
Face aux insinuations selon lesquelles il instrumentaliserait les jeunes binationaux, Deschamps s’est montré intraitable sur ses principes. « Je n’ai jamais bloqué un joueur ou empêché un joueur de choisir (entre plusieurs sélections), » a-t-il insisté. « À aucun moment je n’ai joué avec ça depuis que je suis sélectionneur. » Il reconnaît que les fédérations contactent les joueurs de plus en plus jeunes, mais il l’assure : « Certains font un choix très tôt, c’est leur liberté, et je ne jouerai jamais avec cette liberté-là. » Un message fort pour ceux qui l’accusent de vouloir « verrouiller » Cherki contre son gré ou par pur calcul.
Cherki chez les A : Un choix qui semble clair ?
En intégrant le groupe France A pour un tournoi officiel comme le Final Four de la Ligue des Nations, Rayan Cherki, qui compte 23 sélections en Espoirs et a brillé avec les Olympiques (argent à Paris 2024), franchit une étape décisive. Cette convocation, si elle est suivie d’une apparition en match officiel, scellerait son avenir international avec les Bleus. Une situation qui, au-delà des justifications de Deschamps, envoie aussi un signal sur les propres aspirations du joueur, qui ne participera d’ailleurs pas à l’Euro U21 en juin en conséquence.
Deschamps droit dans ses bottes : L’Algérie est prévenue ?
Didier Deschamps est donc resté droit dans ses bottes. Sa communication, ferme et directe, vise à clore le débat sur les motivations de la sélection de Rayan Cherki. En affirmant que seul le critère sportif et le « moment » opportun guident ses choix, il adresse un message sans équivoque : il bâtit son équipe selon ses propres convictions, sans se laisser influencer par les pressions extérieures ou les stratégies des autres fédérations. L’Algérie et les observateurs sont prévenus : pour Deschamps, l’intérêt de l’équipe de France prime sur toute autre considération.