Finale PSG – Inter : l’arbitre désigné fait déjà polémique à Paris
La nouvelle est tombée ce lundi et elle a de quoi faire grincer des dents côté parisien. L’UEFA a officialisé le nom de l’arbitre qui dirigera la finale de la Ligue des champions entre le Paris Saint-Germain et l’Inter Milan, le 31 mai à Munich. Il s’agira du Roumain Istvan Kovacs. Un choix qui, à première vue, pourrait paraître anodin. Mais en y regardant de plus près, le profil de l’homme en noir a tout pour susciter la méfiance du PSG.
Un précédent défavorable en Allemagne
Kovacs n’est pas un inconnu pour le club de la capitale. Cette saison encore, il a officié lors de deux matchs du PSG en Ligue des champions. Le premier remonte à novembre dernier à l’Allianz Arena face au Bayern Munich (1-0), théâtre de la future finale. Ce soir-là, Paris s’était incliné et avait vu Ousmane Dembélé expulsé prématurément, ce qui avait compromis les espoirs de retour. Un précédent qui laisse un goût amer, surtout à l’approche d’un rendez-vous aussi crucial… sur le même terrain.
Une soirée à Anfield qui ne suffit pas à rassurer
C’est vrai, Kovacs était aussi aux commandes du 8e de finale retour contre Liverpool, le soir où Paris s’est qualifié aux tirs au but à Anfield. Une prestation arbitrale sobre, dans un match pourtant tendu. Mais cette soirée héroïque a plus été marquée par Donnarumma que par Kovacs. Et malgré ce souvenir heureux, les doutes persistent quant à la constance de ses décisions, surtout dans les grands matchs.
Un arbitre expérimenté… mais souvent clivant
Avec 29 matchs de C1 à son actif, Kovacs possède l’expérience. Il a aussi arbitré trois fois l’Inter Milan, dont leur victoire contre Arsenal cette saison. Mais sa gestion émotionnelle et sa propension à sortir les cartons dans les moments chauds peuvent inquiéter. Paris, souvent pénalisé dans les grands rendez-vous européens, a appris à se méfier de ce type de profil.
Paris sur ses gardes avant Munich
La désignation d’Istvan Kovacs n’est pas une garantie de défaite. Mais elle oblige le PSG à se préparer à toutes les éventualités. Dans une finale où chaque détail comptera, l’identité de l’arbitre peut vite devenir un facteur déterminant. Et celui-ci ne rassure pas vraiment.