Revue de presse PSG : Dembélé, Doué, Luis Enrique…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce lundi 12 mai 2025. Ousmane Dembélé fait enfin l’unanimité, Désiré Doué meilleur espoir de Ligue 1, Luis Enrique meilleur entraîneur…
Dans son édition du jour, Le Parisien revient sur Ousmane Dembélé qui a reçu, sans surprise, le titre de meilleur joueur de Ligue 1 lors de la cérémonie des Trophées UNFP. « Ce trophée, c’est comme un César du meilleur acteur qui récompense un talent unique. Celui d’endosser le premier rôle sur n’importe quelle scène de l’Hexagone. Il l’a décroché, pour la première fois de sa carrière. Comme une ode à la patience, à cette insouciance dont on lui a si longtemps fait un compagnon de route. » Le quotidien francilien explique que le numéro 10 du PSG a pris son temps puisqu’il lui aura fallu attendre sa dixième saison professionnelle pour arriver à maturité et faire l’unanimité. Questionné pour savoir qui devait remporter ce trophée, Gonçalo Ramos, son coéquipier au PSG, n’avait pas hésité à designer l’international français. « Tout le monde a vu ce qu’il a fait en championnat. Il est le meilleur buteur et en plus sans jouer tous les matchs. Il est magnifique, il fait une grande saison et tout le monde est là pour l’aider à ramener le trophée. Et que dire de sa mentalité… Ousmane est un mec qui a toujours faim, il veut toujours gagner, travailler, il a cette faculté à emmener tout le monde avec lui. » Florian Sotoca, joueur du RC Lens, est aussi admiratif. « Il est déroutant, il va vite, il dribble, est aussi fort du pied droit que du pied gauche… Mais en plus de cela, cette année il a rajouté l’efficacité dans son jeu. Il est beaucoup plus calme, je le sens beaucoup plus déterminé. Il n’y a rien d’autre à dire que c’est un joueur extraordinaire qui, à lui seul peut faire mal à une défense. »
De son côté, L’Equipe fait également un focus sur le numéro 10 du PSG. « À 27 ans, l’ancien Barcelonais a commencé la saison avec l’étiquette de l’ailier qui ne sait pas marquer, et il l’achève avec un statut de buteur redoutable, le meilleur du championnat avec 21 réalisations en 28 matches. » Le quotidien sportif rappelle qu’il avait intégré la liste des nommés la saison dernière, pour son retour en France, mais avait dû se contenter d’apparaître dans l’équipe type. Il faut dire qu’un sacré client prenait la place. Ce bonheur individuel peut donc être un apéritif avant les sacres collectifs et la scène du Pavillon Gabriel, à deux pas des Champs-Élysées, a pu également lui offrir un avant-goût du faste du Châtelet, le théâtre où aura lieu cet automne la cérémonie du Ballon d’Or, dont il est plus que jamais un favori. « Le simple fait qu’il soit dans la course, à ce stade de la saison, reflète la progression qui fait de lui le successeur naturel de Mbappé, élu cinq fois d’affilée avant lui », conclut L’Equipe.
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Le quotidien sportif évoque aussi le sacre de Luis Enrique dans la catégorie de meilleur entraîneur de Ligue 1. Pas présent à la cérémonie, le coach du PSG a profité des trois jours de repos qu’il a accordé à ses joueurs pour se rendre en Catalogne pour participer à la course Corte Ingles en l’honneur d’enfants malades dont une partie des recettes ira à la fondation Xana, nom de sa fille décédée, indique L’Equipe. Son titre n’est en aucun cas une surprise, tant le PSG a dominé en long, en large et en travers la Ligue 1 cette saison, souligne le quotidien sportif. Il est le grand artisan de cette archi domination, salue L’Equipe. « Il a su créer une osmose collective et a su faire adhérer l’ensemble de ses joueurs à son projet. » Pour trouver trace d’un entraîneur du PSG sacré meilleur coach de l’année en Ligue 1, il fallait remonter en 2018 et Unai Emery.
L’Equipe évoque aussi Désiré Doué, élu meilleur espoir de la saison. Pour le quotidien sportif, c’est tout sauf une surprise si le numéro 14 du PSG a remporté cette distinction, au vu de ses derniers mois stratosphérique avec le club de la capitale. « Ce n’était pourtant pas évident, début décembre, alors que Doué n’avait démarré que trois des 14 premières journées de Ligue 1. Mais depuis, il n’a cessé de monter en puissance, au point de devenir un incontournable de Luis Enrique. » Depuis le début de l’année, il avance à une vitesse folle et la pression semble lui glisser dessus, salue le quotidien sportif.