Revue de presse PSG : LDC, coulisses, préparation…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce vendredi 9 mai 2025. La préparation des joueurs du PSG pour la finale, les coulisses de la folle soirée…
Dans son édition du jour, L’Equipe fait sa Une sur la qualification du PSG en finale de la Ligue des champions et évoque les coulisses de la folle soirée parisienne. Dans l’effectif actuel du club de la capitale, seul Marquinhos et Presnel Kimpembe ont connu la finale contre le Bayern Munich en 2020 en tant que joueur parisien. « Le capitaine, extatique, a du mal à retenir son émotion au coup de sifflet final tandis que son acolyte, forfait, se prend la tête dans les mains, comme s’il n’y croyait pas. Habillé en civil, Kimpembe court aussitôt rejoindre ses partenaires sur la pelouse du Parc des Princes, un grand sourire aux lèvres, invitant les plus jeunes à profiter de ce moment unique. » Aux côtés des membres du staff et d’autres salariés, les joueurs du PSG restent longtemps là, à savourer ces tribunes incandescentes, sous un ciel illuminé de feux d’artifice. À danser, se tomber dans les bras, se chambrer, dans une joyeuse sarabande avant d’aller célébrer ça au pied de la tribune Auteuil. Le temps pour Gianluigi Donnarumma de recevoir en bord de terrain un hommage appuyé de Peter Schmeichel, la légende de Manchester United devenu consultant, indique le quotidien sportif. « Dans les loges des joueurs, bondées, jamais l’ambiance n’avait été aussi volcanique selon des habitués. Avec des gens debout pendant tout le match, des chants repris à pleins poumons, des boissons qui volent. Éliminé au tour précédent, Marco Asensio (prêté à Aston Villa) a fait le déplacement pour l’occasion. » La délégation parisienne s’éternise au stade jusqu’au début de la nuit. Dans le vestiaire, le contenu de cette demi-finale est vite évacué. L’ambiance est décontractée, les esprits déjà tournés vers la suite. Sujet de discussion n° 1 ? La finale contre l’Inter, évoquée sans tabou ni complexe : « On y va ! », « On est en finale ! » Certains joueurs évoquent « une dinguerie » au sujet du parcours effectué et du fait de se retrouver à ce stade, mais tout le monde veut à présent aller au bout. Plusieurs joueurs montent ensuite en loge partager avec des proches, donnant lieu à de nouvelles scènes de liesse – comme les familles Marquinhos et Dembélé reprenant en chœur des chants d’ultras, rejoints par les intéressés, lance L’Equipe. « Pendant que les Champs-Élysées prolongeaient les festivités non sans dommages et que le staff fêtait l’anniversaire de Luis Enrique une fois minuit passé, la nuit parisienne des champions de France a été sage après le départ du stade. À part un Kimpembe aperçu en train de dîner dans un établissement proche de la place Vendôme, les héros – laissés au repos jeudi – sont allés se coucher des images plein la tête », conclut le quotidien sportif.
De son côté, Le Parisien évoque aussi les coulisses de ce mercredi 7 mai 2025. Un peu plus d’une heure après la victoire du PSG, Luis Enrique, né un 8 mai, fêtait son 55e anniversaire. « Alors qu’il est en train d’assurer ses obligations médiatiques auprès des diffuseurs, l’Espagnol reçoit un coup de téléphone, symbolique : celui de son président, Nasser al-Khelaïfi. Ce dernier tient à marquer le coup et à lui souhaiter son anniversaire à tout juste 0h01. Au bout du fil, le patron du PSG rappelle l’affection qu’il a pour lui. » Quelques minutes auparavant, dans le vestiaire, le président parisien avait déjà tenu à ses joueurs, un discours teinté de fierté, tout en leur martelant l’objectif final : la victoire le 31 mai à Munich, avance le quotidien sportif. « Rien n’est encore gagné, il reste un match important à remporter, a clamé, en substance, Nasser al-Khelaïfi. Il faut une solidarité totale, de la concentration, de la détermination. Vous êtes une équipe fantastique. Nous devons continuer à être courageux et à nous battre. » Avant de rappeler sa fierté d’avoir vu le PSG faire honneur à la ville de Paris et à la France dans cette compétition. » Présent dans les tribunes du Parc des Princes, Sir Alex Ferguson a longuement échangé avec le président du PSG près la rencontre et lui a confié à quel point il était impressionné par la nouvelle dimension européenne prise par ce PSG. Cette joie a également gagné les joueurs forcément heureux d’avoir atteint l’objectif qu’ils s’étaient tous fixés depuis plusieurs semaines déjà. Dans les loges, les proches de Marquinhos se sont notamment retrouvés en train de célébrer cette qualification avec Ousmane Dembélé, qui a, lui, mis l’accent sur un mot après la rencontre : la concentration. « Remplaçant mais auteur d’une passe décisive en fin de match, le buteur parisien a expliqué à quel point il était important de rester focalisé », conclut Le Parisien.
L’Equipe évoque aussi la préparation du PSG pour la finale de Ligue des champions, qui se déroulera dans 22 jours, avec trois matches avant ce choc contre l’Inter Milan. « C’est une réussite majeure du staff parisien cette saison : épargnés par les blessures, les joueurs affichent un état de forme très satisfaisant. À l’exception de Vitinha, toujours à la recherche de ses meilleures sensations athlétiques, et du cas Ousmane Dembélé, dont la blessure a dû être gérée, l’équipe alignée mercredi apparaît affûtée physiquement. » L’enjeu sera de maintenir cette impression de domination athlétique, indique le quotidien sportif. Il faudra aussi travailler sur l’approche mentale. « Luis Enrique a érigé le sujet en priorité depuis des mois. Le technicien entend que ses joueurs soient « prêts à 100 % et non à 105 ou 110 % » pour les grands rendez-vous. Une manière pour l’Asturien de s’assurer durant la préparation de la stabilité émotionnelle de son groupe. Jusqu’à présent, en s’appuyant sur un quotidien immuable, il y est parvenu avec beaucoup de justesse. » La difficulté pour le staff sera de gérer un délai long de trois semaines d’ici à la finale, estime L’Equipe. Le temps de l’analyse n’est pas encore venu. Mais Paris n’a que très peu rencontré ces derniers mois une équipe du profil de l’Inter, avec ce 5-3-2 intense si singulier, structuré autour de circuits de passes quasi automatisés, avance le quotidien sportif. Le PSG sera aussi attendu dans un autre domaine. Si cela n’a pas eu de conséquences directes, la demi-finale face à Arsenal (1-0, 2-1) a une nouvelle fois montré les fragilités de Paris sur les coups de pied arrêtés. Meilleure équipe d’Europe sur corner, l’Inter est la plus efficace du continent dans le domaine aérien (59 % de duels remportés). Là encore, des ajustements devront être effectués, conclut L’Equipe.
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Le Parisien fait également un focus sur la croyance du PSG en une victoire finale en Ligue des champions. « En Ligue des champions, chaque match répond à la dimension tactique et à un décor émotionnel. Si, sur le premier terrain, Luis Enrique et Simone Inzaghi vont trouver chacun de leur côté des failles chez l’autre pour lui faire mal, l’état d’esprit plaide pour le PSG. » Il revient des limbes, encore hors de la zone de qualification le 10 décembre malgré une victoire à Salzbourg (0-3), sa deuxième seulement en six matchs. À deux étapes de la première phase dite de championnat, Paris pointait à la 25e place, juste en dessous de la zone de flottaison, les 24 premiers se qualifiant directement ou à l’issue d’un barrage. Depuis, tout a changé et le PSG, qui vient de battre Arsenal deux fois en une semaine, déboule de cet enfer et semble porté par une mission. D’abord 13e finalement du mini-championnat, il s’évertue depuis à se montrer à la hauteur de l’événement, en réussissant chaque fois le test, lance le quotidien francilien. Même s’il n’a rien de parfait, ce PSG qui revient d’un état critique se vit comme une force insubmersible et se nourrit à chaque tour d’un atout nouveau. « L’Inter n’a pas encore affronté une équipe comme le PSG, forcément unique, cette saison. Selon ce processus de progression permanente et de trouvailles insoupçonnées, le PSG pourrait finir par remporter la C1 sur le premier but de la saison de Willian Pacho. Il y aurait une logique au fond à voir le meilleur défenseur parisien et l’un des plus forts en Europe inscrire sa première réalisation ce jour-là si particulier », imagine Le Parisien. Il n’existe pas dans l’histoire moderne du football un finaliste aussi métamorphosé entre son début et sa fin de saison, si ce n’est le Chelsea de Thomas Tuchel, arrivé en janvier 2021 et vainqueur six mois plus tard. Mais le changement de coach possède un poids considérable dans l’affaire. Au PSG, Luis Enrique est là depuis le début de saison et même depuis bientôt deux ans, et il récolte aujourd’hui les fruits de son travail. Tous les entraîneurs communiquent mais il semble cette fois-ci que l’un de ses éléments de langage ait trouvé un écho dans le vestiaire, avance Le Parisien. Luis Enrique joue un rôle majeur dans la croyance en une victoire finale. Il porte et incarne les espoirs parisiens parce qu’il connaît tout de ses moments de tension et de ferveur où football et gestion des émotions se mêlent, l’un pouvant entraver l’autre. Cela ne garantit rien mais cela aide, conclut le quotidien francilien.