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Revue de Presse PSG : LdC, Arsenal, Dembélé, Luis Enrique…

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Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mercredi 7 mai 2025. Jour de demi-finale retour de Ligue des champions face à Arsenal, un travail à finir pour les Parisiens, le QI football hors norme d’Ousmane Dembélé, comment Luis Enrique est parvenu à installer un climat de confiance au club, l’importante de Rafel Pol…

Dans son édition du jour, L’Equipe consacre sa Une à cette demi-finale retour de Ligue des champions entre le PSG et Arsenal ce mercredi soir (21h sur Canal Plus) au Parc des Princes. Après sa victoire 1-0 à l’Emirates Stadium à l’aller, le club parisien est à un match de connaître la deuxième finale de C1 de son histoire. Après avoir échoué aux portes de la finale la saison passée (défaites 1-0 et 0-1 face au Borussia Dortmund), les champions de France ont une nouvelle chance de faire vivre un moment inoubliable à leurs supporters. « Cette demi-finale retour apparaît comme une continuité dans la démarche d’un entraîneur et d’une équipe. De fait, Luis Enrique s’est attaché à ne pas changer de discours, ne tombant jamais dans le registre unidimensionnel et trop émotionnel de Mikel Arteta, il y a une semaine, mais revenant aux bases, toujours, et à la progression de son groupe, en estimant que le retour n’aurait ‘rien à voir’ avec l’aller. » Cinq ans après avoir atteint sa première finale de C1, ce PSG jeune et insouciant peut faire vivre une soirée inoubliable avec une qualification au Parc des Princes, « qui lui ferait passer un mois de mai dans les nuages et sous les étoiles, à songer à ce qui l’attendrait, le dernier jour de mai, à Munich. »

Le quotidien sportif fait également un focus sur le calme et la confiance apportés par Luis Enrique depuis son arrivée à Paris. Avec un club qui a vécu des traumatismes en Ligue des champions, le coach espagnol est parvenu à bouleverser les mentalités, « inoculant une confiance au point que son équipe est devenue une des plus redoutées du continent. » C’est un leader né. Dès son premier entretien avec les dirigeants parisiens à l’été 2023, l’ex-sélectionneur espagnol a fait forte impression par son dynamisme, son enthousiasme pour le projet et en exposant d’entrée un plan de jeu précis. « C’est un homme de fer, il est le coach à poigne dont on avait besoin. Il a une vision, regarde à long terme », souffle-t-on en interne. Luis Enrique a donné une identité de jeu claire aux Rouge & Bleu et envoie un message à ses troupes : ne calculez pas, jouez partout avec la même ambition. Mais selon un proche du vestiaire du FC Barcelone de l’époque, sa force ne vient pas que de son discours positif : « C’est sans doute un bon motivateur mais c’est surtout un cérébral méthodique. Pour gagner, il croit beaucoup plus à la préparation et au contrôle des différents aspects du jeu qu’à trois bons mots pour transcender l’équipe. C’est un gros bosseur, perfectionniste, intelligent tactiquement. Il leur communique qu’avec leurs qualités et son plan de jeu, s’ils sont à leur meilleur niveau et respectent ses consignes, ils gagneront.« 

Friand des datas et de technologie, Luis Enrique a repris la même méthode chez les Rouge & Bleu. Dès son arrivée, le club s’est équipé d’un simulateur video immersif, où les joueurs suivent des séances ciblées. « En parallèle, il a été demandé aux analystes vidéo de fournir aux joueurs après les matches des clés USB avec un montage de leurs actions. » Au Campus PSG, il a également fait installer une plateforme surélevée pour suivre les entraînements en hauteur et des écrans géants pour affiner les points tactiques en direct. « Dans sa panoplie, Luis Enrique a aussi déjà installé des enceintes simulant les cris d’un stade pour apprendre à communiquer dans ce contexte. Dans un autre registre, il les immerge de stats pour (dé) montrer qu’ils sont dans le vrai, que ce n’est qu’une question de temps ou de réussite », rapporte L’E. L’objectif est d’installer ses joueurs dans un climat de confiance et de réduire le plus possible l’aléatoire. Il peaufine aussi ses liens avec le groupe. Il ne cherche pas à copiner avec ses joueurs mais il nourrit un contact permanent. Il a aussi évolué au fil des ans dans son relationnel. « Il improvise occasionnellement des tête-à-tête à l’extérieur. Avec une recrue, comme avec Lucas Beraldo début 2024. Ou en cours de saison, comme récemment avec Willian Pacho dans un établissement des Champs-Élysées. L’occasion d’affiner la complicité ou parler d’autre chose que de foot. » Il a aussi pour habitude de détourner la pression vers lui et de protéger son groupe face aux médias.

Enfin, L’Equipe met également en lumière l’adjoint de Luis Enrique, Rafel Pol, qui l’accompagne depuis quatorze ans. Ils se connaissent depuis 2011. Rafel Pol a 24 ans lorsqu’il débarque dans le staff de Luis Enrique dans le rôle de préparateur physique. « Le Majorquin, perçu comme un crack dans sa spécialité, n’a pas l’expérience du football pro. Peu importe, le technicien cherche autre chose et se tourne vers ce petit génie. La relation se construit et le jeune préparateur physique, aux côtés du psychologue Joaquin Valdes, sera ensuite de toutes les aventures (AS Rome, Barca, Roja…). » Il devient une référence dans son domaine et ce n’est qu’en 2022 qu’il devient adjoint. Sa première saison à Paris est marquée par un drame personnel avec la maladie de son épouse, décédée en novembre 2024. Pendant cette période, l’ex-analyste video, Aitor Unzue, a gagné en influence auprès de certains joueurs mais au moment de choisir l’été dernier, Luis Enrique n’a pas hésité à trancher en faveur du retour de son ami. Au quotidien, Rafel Pol est « l’ordinateur » du coach parisien. « L’homme qui gère les temps de jeu, qui met en place les stratégies sur coups de pied arrêtés et qui, au bord de la pelouse, comme lors des séances, oriente et conseille. » Luis Enrique lui fait tellement confiance qu’au-delà des séances video, il lui arrive même de lui confier des prises de parole devant le groupe, conclut L’E.

De son côté, Le Parisien consacre aussi sa Une à cette demi-finale retour de Ligue des champions entre le PSG et Arsenal. « Ce n’est plus les JO mais ça y ressemble. Après Paris 2024, Paris 2025. Ressortez les drapeaux, la folie, la bonne humeur. Les anneaux, les planètes à nouveau alignées. Et si c’était la bonne année du PSG? » Vers le Parc des Princes et ses alentours, des affiches placardées : ‘Ensemble pour Paris, le 7 mai, tous aux couleurs du PSG.’ « Ce PSG-là est une école de vie, d’humilité, de ténacité, de revanche sur soi-même : celui qui tirait à côté les met toutes au fond, celui qui avait la main molle l’a plus ferme que tout autre gardien. Paris nous a beaucoup appris depuis quelques mois, quelques matchs. Que la masterclass ne s’arrête surtout pas ce soir. Mai est le mois des révolutions, des examens et des finales. »

Enfin, le quotidien francilien fait un focus sur le QI foot hors norme d’Ousmane Dembélé. Remis de sa blessure du match aller, le numéro 10 du PSG a de forte chance de pouvoir tenir sa place pour cette demi-finale retour face à Arsenal. Une excellente nouvelle pour Luis Enrique, qui pourra compter sur son « Monsieur Plus ». Mais s’il performe statistiquement (33 buts et 12 passes décisives cette saison), l’international français est bien plus que le « showman aux dribbles et aux coups de folie renversants auxquels on a l’habitude de le résumer. » Son ancien coach au Stade Rennais, Julien Stephan, en dit plus sur le style de jeu du joueur de 27 ans : « Ceux qui ne font de lui qu’un joueur créatif et instinctif se trompent. Ousmane est bien plus que cela dans un collectif. Bien sûr, il est créatif, déroutant, déstabilisant, entraînant et efficace. Mais il comprend surtout très bien le jeu, c’est un joueur très intelligent qui a une grande connaissance des systèmes et du football. » Ainsi, Ousmane Dembélé n’a pas fait sa mue que sur le plan de l’efficacité. Il est capable de lire le jeu, créer des déséquilibres dans le bon tempo et d’élever le niveau collectif de son équipe.

C’est cette capacité d’analyse et de lecture qui ont amené Luis Enrique à le placer comme faux numéro 9 pour créer du surnombre dans l’axe. « Mais s’il est devenu le point d’ancrage du projet offensif parisien, c’est que Dembélé a aussi appris à choisir ses moments. Finis-les dribbles excessifs. Le voilà désormais qui sait flirter entre percussion pure et temporisation, joue à une touche, dézone pour se retrouver face au jeu, attirer le marquage… et recommence. Une gestion précieuse dans les matchs verrouillés, notamment en Ligue des champions », constate LP. Sa complicité avec les latéraux et les milieux prouvent une nouvelle fois son intelligence tactique. Cela lui permet d’utiliser encore plus la liberté octroyée par son coach sur le terrain « de dézoner et de magnifier ce jeu sans ballon et ce talent singulier à s’extraire de la densité qui lui permet d’être au départ et à la conclusion du but vainqueur mardi dernier à l’Emirates. »

Youtube : Canal Supporters Paris

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