Un duel entre Massy et Poissy pour le futur stade du PSG ?
Désireux d’être propriétaire de son propre stade dans les années à venir, le PSG prospecte en Ile-de-France pour trouver le terrain idoine. Et à ce jour, deux villes sont en pole position dans ce projet ambitieux.
Alors que le PSG prépare actuellement sa demi-finale de Ligue des champions, les informations autour du futur stade des Rouge & Bleu refont surface ces dernières heures. Face à l’intransigeance de la Mairie de Paris avec le Parc des Princes, les dirigeants parisiens ont pris la décision de quitter leur enceinte mythique et prospectent en Ile-de-France pour trouver le terrain idoine afin d’accueillir le futur stade et les futures infrastructures du « PSG Land ». Et selon les informations de L’Equipe, le club parisien doit annoncer dans les prochaines semaines le choix de la ville qu’il aura retenu pour accueillir son futur stade. « Elle est conditionnée, comme pour toutes les questions sensibles et dispendieuses (un budget d’un milliard d’euros est évoqué), à l’aval de Doha au Qatar, qui n’a pas encore appuyé sur le bouton du go. Le PSG devrait, c’est la tendance du moment, choisir une seule commune avec laquelle il va entrer en négociations exclusives, si l’on peut reprendre ce terme business. »
Saint-Quentin-en-Yvelines hors course
Et à ce jour, deux dossiers se retrouvent en haut de la pile : un terrain à Poissy sur le site des usines Stellantis et un autre à Massy. Ce dernier propose deux sites pour accueillir les Rouge & Bleu. Le secteur commercial des Tuileries et la ZAC de la Bonde. « Les autres lieux mentionnés, Ris-Orangis, Aulnay-sous-Bois ou encore Gonesse sont plus en retrait, en raison principalement de leur éloignement ou de contraintes jugées inextricables. » Bien placé il y a encore quelques mois, Saint-Quentin-en-Yvelines ne devrait pas être dans la course finale en raison de ses terrains classés en terres agricoles. « Les municipalités candidates ont multiplié, ces derniers mois, les études en tout genre pour répondre à l’exigeant cahier des charges du PSG aussi bien en termes techniques, d’hectares disponibles pour permettre la naissance du PSG Land souhaité (stade de plus de 60 000 places, centre commercial, cinéma, hôtel, salle de spectacles…), que de normes environnementales, d’accès et de dessertes en transports en commun », rappelle L’E.
Les dossiers Massy et Poissy ont leurs avantages et inconvénients. La ville d’Essonne se retrouve assez loin du centre d’entraînement, à 40 kilomètres environ, mais elle bénéficiera dans les années à venir de multiples accès (A6, A10, N20, N188, RER B et C, Tram T12 et le Grand Paris Express). De plus, le terrain de la Bonde, l’un des deux sites proposés par la ville, est classé en terre agricole, ce qui l’expose à des oppositions écologiques. De son côté, Poissy a l’avantage d’être dans la même zone que le Campus PSG. Cependant, il faut que Stellantis acte de vendre de nouveaux terrains et réduise son activité automobile sur place. Une décision ô combien sensible et politique.
Mais avec les élections municipales de 2026, toutes les communes vont être concernées, même Paris. De quoi redonner une chance pour l’option du Parc des Princes ? « Certaines sources prédisent que la direction parisienne attend encore de connaître le nom du successeur d’Anne Hidalgo, qui a annoncé ne pas se représenter, avant de trancher définitivement cette épineuse question. Ce qui sous-entend que le club ambitionnerait toujours de pouvoir rester au Parc des Princes à condition de pouvoir l’acheter. Cette version est démentie par la direction qui répète qu’elle est déterminée à déménager. Mais plus elle prendra du temps à annoncer son prochain site, plus cette hypothèse paraîtra envisageable », conclut le quotidien sportif.