La fédé espagnole pardonne à Bellingham, mais pas à Rüdiger
La RFEF a rendu ses décisions disciplinaires après l’explosive finale de Copa del Rey perdue par le Real face au Barça. D’un côté, le carton rouge de fin de match a été purement effacé ; de l’autre, les images accablantes d’une altercation verbale… et d’un projectile lancé vers l’arbitre laissent entrevoir jusqu’à douze rencontres d’exclusion.
Le milieu anglais avait été expulsé pour « attitude agressive ». Or la commission a jugé, vidéo à l’appui, qu’il « n’y avait ni proximité, ni menace », déboutant le rapport de l’arbitre De Burgos Bengoetxea. Résultat : aucune suspension et un retour possible dès la prochaine journée de Liga, crucial pour la course au podium madrilène.
Le cas du défenseur est bien plus sombre. Les caméras montrent un flot d’insultes, un jet de glace et un contact verbal soutenu avec le corps arbitral. Les textes prévoient jusqu’à douze matches pour ce type d’offense, une sanction qui mettrait fin à sa saison – d’autant qu’il soigne déjà une lourde blessure au genou. Le Real prépare une défense, mais l’historique du joueur complique le plaidoyer.
Bellingham blanchi par la vidéo
Carlo Ancelotti (ou son successeur) pourra donc compter sur Bellingham pour les ultimes journées et, potentiellement, un Clasico contre le Barça décisif pour le titre. En revanche, la charnière est décimée : Alaba de nouveau blessé, Militao irrégulier, Carvajal toujours à l’arrêt. Si la sanction maximale tombe, Florentino Pérez pourrait accélérer le dossier Saliba pour l’été.
L’indulgence envers Bellingham apaise le clan anglais du vestiaire, mais le probable long bannissement de Rüdiger relance le débat sur la discipline interne. Madrid savoure un sursis offensif, tout en redoutant une hémorragie défensive qui pourrait sceller une saison déjà sans trophée domestique.