Revue de presse PSG : Arsenal, Dembélé, Donnarumma…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mercredi 30 avril 2025. La victoire du PSG face à Arsenal, Dembélé, la libération puis l’inquiétude, la nouvelle prestation XXL de Donnarumma…
Dans son édition du jour, L’Equipe fait sa Une sur la précieuse victoire du PSG sur la pelouse de l’Emirates Stadium face à Arsenal dans le cadre de la demi-finale aller de la Ligue des champions (0-1). « Il n’a pas tout maîtrisé, et il a parfois subi la pression par sa faute, en perdant quelques duels et quelques ballons, mais son état d’esprit a été parfait, sa solidarité remarquable, et c’est bien lui qui a été le plus près de gagner plus largement encore, en fin de partie, alors que les Gunners cherchaient en vain la clé de l’armoire où ils avaient rangé la poudre », lance le quotidien sportif. Ce résultat de grand d’Europe, livré le soir même où il était nécessaire, sur le terrain d’un ambitieux, favori aux yeux du monde, a été porté par les qualités collectives que le PSG avait exposées de janvier à mars, et par des performances individuelles qui ont ressemblé à des réponses à certaines questions. Gianluigi Donnarumma a été très grand, comme souvent depuis cet hiver en Ligue des champions, en sortant deux arrêts de très grande classe face à Gabriel Martinelli (45e) et Leandro Trossard (56e), Vitinha a montré avec caractère qu’il était sorti du brouillard, et après cinq matches sans marquer, Ousmane Dembélé a été le seul buteur de la soirée londonienne, très tôt, presque avant la tombée de la nuit (4e), avance L’Equipe. Pendant une demi-heure, Paris a empêché Arsenal de repartir de derrière. Mais avant, et ensuite, les Gunners ont été majoritairement dangereux sur coups de pied arrêtés. « Même imparfaits, même en ayant du mal à garder le ballon sans reculer, les Parisiens ont montré une discipline et un caractère qui auraient pu leur donner une marge plus grande encore, quand Barcola n’a pas su cadrer une occasion immense sur un relais de Gonçalo Ramos à la limite du hors-jeu (84e), et quand le même Ramos, vraiment bien entré, a envoyé un vrai pointu sur la barre (85e). » Mercredi matin, l’histoire est magnifique, mais elle n’est pas terminée. La logique même des demi-finales aller qui se passent bien est de susciter le sentiment que la finale est à la fois très proche, et très loin. C’est comme ce 1-0 : c’est déjà beau, et c’est déjà ça, conclut le quotidien sportif.
L’Equipe fait également un focus sur Ousmane Dembélé. Muet depuis cinq matches, le numéro 10 du PSG a fait trembler les filets dès la quatrième minute hier soir. Mais l’international français n’a pas fini le match, sortant sur blessure à la 69e minute. « S’est-il arrêté à temps pour éviter une blessure trop importante ? Les premiers retours étaient rassurants ce mardi soir. Dembélé, lui-même, ne se voulait pas alarmiste dans le vestiaire », indique le quotidien sportif. Ces dernières semaines, le staff avait déjà choisi de préserver l’attaquant plus que ses coéquipiers, après avoir observé une faiblesse musculaire. Fidèle à sa volonté de ne placer aucun joueur au-dessus du collectif, Luis Enrique ne montrera, de toute façon, aucune inquiétude auprès de son groupe ou du public, souligne L’Equipe. S’il y a tout de même une angoisse, c’est qu’Ousmane Dembélé avait délivré une prestation complète jusqu’à sa blessure. Au-delà de cette réalisation, il y a tout ce qu’il a fait de bien : une liberté et un positionnement comme numéro 10 à en rendre dingues les défenseurs anglais, un pressing admirable et beaucoup de justesse dans ses choix. L’ancien Barcelonais n’a jamais souhaité en faire trop, ne dribblant qu’une seule fois, analyse le quotidien sportif.
L’Equipe évoque également le très gros match de Gianluigi Donnarumma dans les buts du PSG. « Ces derniers mois, au fil de matches exceptionnels à Anfield puis à Villa Park, « Gigio » s’est transformé en ange. Il faudra comprendre comment ce gardien, remis en cause à l’automne après notamment une sombre prestation ici même à l’Emirates (0-2), a nourri sa remontada personnelle. Comment cet homme, marqué par les critiques de campagnes européennes souvent inabouties depuis son arrivée au PSG à l’été 2021, a construit cette évolution. » Ce que l’on voit en 2025 n’est pas une révolution. Donnarumma était déjà capable de « sortir » sur sa ligne des horizontales exceptionnelles. Mais sa régularité, cette capacité à livrer le bon match au bon moment, cette nouvelle soif dans les sorties aériennes, ça, non, il ne l’avait pas. Ou pas totalement. Borja Álvarez, son entraîneur au poste, à l’origine de changements dans ses routines, dans ses échauffements, comme dans ses séances, porte une responsabilité dans cette mue, lance le quotidien sportif. L’Italien savait qu’il serait testé, dans le domaine aérien, sur les coups de pied arrêtés. À part sur le but hors-jeu de Merino (47e), l’ex-Milanais n’aura eu finalement que peu à se déployer. Et fit même preuve de malice en feignant un choc avec Ben White sur la dernière action du match. Une action, symbole d’un gardien arrivé à maturité et désormais habitué à ces soirées-là, explique L’Equipe. « Ce matin, la question de son avenir à Paris ne se pose plus. Quel directeur sportif ne prolongerait pas le contrat d’un joueur qui a porté son club de cette manière depuis quatre mois ? Personne. Des deux côtés, les discussions sont jugées positives. Voire très positives selon certaines sources », conclut L’Equipe.
De son côté, Le Parisien revient également sur la victoire du PSG contre Arsenal. « Le PSG a basculé du bon côté de la vie ce mardi soir à Londres, ramenant un but d’avance de sa demi-finale aller de la Ligue des champions. Ce n’est rien, ce n’est pas grand-chose, mais c’est un but, un immense but plein d’espoirs et de rêve qui rapproche le club français d’une incroyable finale après un parcours déjà historique dans cette édition. Sur deux rencontres, le plus fort finit toujours par se qualifier et pour l’instant, il s’appelle encore et toujours le PSG. » Dans ce match brillant, le PSG a montré ce qu’il a appris des tours précédents – la résistance – et a déroulé ce qu’il possède depuis toujours – des ressorts offensifs uniques, avec une possession qui cherche des failles et quand elles apparaissent, il mord jusqu’au but en transitions rapides, avance le quotidien francilien. « L’entame de match parisienne aura constitué un chef-d’œuvre, remettant les pendules à l’heure d’été après les retards en automne, lors de la rencontre en phase de championnat. » Le football, c’est aussi parfois son problème, ne dure pas qu’une trentaine de minutes mais quand les Gunners ont repris des forces et l’ascendant, de temps en temps, sur Paris, Marquinhos les a mis hors jeu, souligne Le Parisien. Face à autant de maîtrise, avec un but rappelant celui de Liverpool dans sa finition avec Nuno Mendes à l’avant-dernière passe, le relais de Dembélé, un décalage à gauche cette fois (et à droite pour Bradley Barcola à Anfield), devant autant de facilités, il a presque surgi à la pause un regret : l’étroitesse du score, conclut le quotidien francilien.
A voir aussi : Neves : « On sait très clairement que ce n’est pas fini »
Le Parisien a également fait un focus sur Ousmane Dembélé. « Pour sa toute première apparition sur la pelouse de l’Emirates, sa toute première fois, aussi, face aux Gunners, l’ancien Barcelonais n’aura eu besoin que de quatre petites minutes pour jeter un froid glacial dans des tribunes jusque-là bouillantes. Comme pour magnifier un peu plus le style parisien, valider les effets dévastateurs de cette possession intraitable dès lors qu’elle refuse la stérilité, c’est au terme de 27 passes consécutives, une minute et dix secondes de conservation et après que neuf joueurs différents ont touché le ballon que Dembélé, parfaitement servi en retrait par Khvicha Kvaratskhelia, s’est appuyé sur le poteau de Raya pour ouvrir la marque d’une frappe de l’intérieur du gauche. Comme ce fut le cas à Liverpool, où il fut le seul buteur d’Anfield, Dembélé aura donc ouvert la voie à l’exploit, donné à ses partenaires la force qu’ils n’auraient peut-être pas eue sans cette injection d’adrénaline », avance le quotidien francilien. Il aurait sans doute vécu plus à fond cette première victoire parisienne de l’histoire face aux Gunners, s’il n’avait pas dû quitter ses partenaires à vingt minutes du coup de gong pour des raisons physiques. « Seule certitude : si Luis Enrique a assuré, il y a quelques semaines, avoir pris la meilleure décision de l’année en n’emmenant pas Dembélé, sanctionné pour raisons disciplinaires lors du match de poule en octobre, il ne regrettera pas, cette fois, la présence de son numéro 10″, conclut Le Parisien.
Le quotidien francilien est aussi revenu sur la nouvelle très belle prestation de Gianluigi Donnarumma dans les buts du PSG. « Il faut croire que l’air de l’Angleterre réussit bien à Gianluigi Donnarumma, devenu un prince du Royaume-Uni à force de multiplier les prestations de grande classe dans son but de l’autre côté de la Manche. » Donnarumma a une nouvelle fois été à la hauteur du rendez-vous dans son but. L’ancien portier de l’AC Milan avait d’une certaine manière des choses à se faire pardonner sept mois après une nuit d’octobre à l’Emirates Stadium où il avait sombré en commettant deux erreurs préjudiciables qui avaient une nouvelle fois interrogé sur sa capacité à tenir son rang dans ses chocs en haute altitude, lance Le Parisien. Il a sorti son premier arrêt décisif devant Gabriel Martinelli (45e) juste avant la mi-temps. Une parade qui est la marque des grands gardiens, capables de réaliser l’intervention qu’il faut, quand il faut. Avec sa main gauche ferme, il a dégoûté l’attaquant brésilien d’Arsenal qui avait été oublié par Marquinhos. « Plus aérien, plus élancé, Donnarumma, qui a perdu du poids ces dernières semaines, a remis ça au retour des vestiaires en remportant son face-à-face avec Trossard (56e) avec un nouveau tir sorti du bout des doigts, si capital. Paris était bousculé, moins souverain, sur le reculoir, mais dans cette nuit londonienne parfois douloureuse, Donnarumma a une nouvelle fois été un dernier rempart tellement précieux et fait le nécessaire pour tenter d’aller chercher sa prolongation de contrat (qui expire en juin 2026) qu’il mériterait, au regard de la multiplication de ses performances irréprochables. » Il dégage aisance, assurance et une confiance en soi assez extraordinaire, presque insoupçonnable lorsqu’on se remémore ces chaudes soirées européennes où l’Italien était l’homme qui flanchait et plombait son équipe, conclut le quotidien francilien.