Giroud : « Désiré Doué ? Ah lui, j’adore »
Demain soir (21 heures, Canal Plus Foot), le PSG se déplace à Arsenal pour le compte de la demi-finale aller de la Ligue des champions. Olivier Giroud s’attend à un match équilibré.
Le PSG retrouve les demi-finales de la Ligue des champions demain avec le déplacement à l’Emirates Stadium pour y défier Arsenal. Cette demi-finale opposera deux des meilleures équipes d’Europe de cette saison. Olivier Giroud, ancien attaquant des Gunners, a donné une interview au Parisien. Dans cette dernière, l’international français explique s’attendre à une belle double confrontation. Il a également salué le nouveau Ousmane Dembélé, avant d’encenser Désiré Doué.
Dembélé
« À force de travail, il a énormément progressé dans la finition. Il a gommé certains déchets pour améliorer ce domaine de son jeu. Il avait parfois tendance à dépenser beaucoup d’énergie dans ses dribbles avant le dernier geste. Aujourd’hui, dans une position plus axiale, il canalise mieux ses efforts, accomplit moins de longues chevauchées et garde davantage de lucidité devant le but. Il a ajouté une sacrée corde à son arc. »
Kvaratskhelia
« À l’aller face à Villa, en plus de son but, il a étalé toute sa classe. Il est agile, adroit devant le but. Son registre est large et il y ajoute beaucoup de générosité dans la récupération du ballon. Avec sa grinta, il apporte quelque chose de différent. Il en fait même un peu plus qu’à Naples. C’est normal : quand tu arrives dans un nouveau club, tu te donnes encore plus. Il ne lâche rien. Il lui reste à gagner en régularité. »
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Doué
« Ah lui, j’adore. J’étais en tribune le 23 mars au Stade de France quand il est entré face à la Croatie. Il s’est présenté avec beaucoup d’allant, de personnalité et de caractère. Il n’a pas tout réussi, mais il a osé. Il provoque sans cesse, a cette facilité de percussion. Il est vif et possède une très belle frappe de balle. Je l’avais déjà remarqué en février 2024, quand on avait affronté Rennes avec l’AC Milan en Ligue Europa. Il m’avait tapé dans l’œil. »
La double confrontation
« On a affaire à deux équipes très proches l’une de l’autre. Elles n’ont pas usurpé leur place à ce niveau. Ça s’annonce serré. Mon cœur balance : je suis français et je soutiens toujours les clubs de mon pays, mais je suis aussi un Gunner. Quoi qu’il arrive, je serai content et je serai derrière le vainqueur en finale (il sourit).«