Le Real Madrid sait ce qu’il devra payer pour Xabi Alonso

Le Real Madrid tourne une page. Carlo Ancelotti, malgré deux Ligues des Champions remportées depuis son retour, vit une saison 2024-2025 décevante. Éliminé par Arsenal en quarts de C1 et distancé en Liga, le club veut un nouveau souffle. Xabi Alonso, idole des Merengues et prodige du banc à Leverkusen, incarne ce renouveau. Mais pour le débaucher, Madrid devra s’acquitter d’une somme secrète… que le club allemand a déjà fixée.

Selon Sky Deutschland, le Bayer Leverkusen exige entre 15 et 20M€ pour libérer Xabi Alonso. Un montant négociable, mais non négligeable. Le Real, habitué aux opérations chocs, sait que cette somme est la clé pour rapatrier l’entraîneur basque. Leverkusen, lucide, scrute déjà le marché pour son remplacement. Une course contre la montre s’engage.

Interrogé sur son avenir, Xabi Alonso reste évasif. « Ce n’est pas le moment de parler de rumeurs », a-t-il déclaré après le match contre St-Pauli. Pourtant, son agent, Iñaki Ibanez, aurait repris contact avec Madrid. Un jeu de dupes ? Fabrizio Romano assure que l’accord est « quasi bouclé ». Alonso, lui, se concentre sur la fin de saison avec Leverkusen… tout en gardant un œil sur le Bernabéu.

Le Bayer prêt à libérer Xabi Alonso

Fernando Carro, directeur de Leverkusen, l’a confirmé : un « gentleman’s agreement » lie le club et Alonso. Si un de ses anciens clubs (Real, Liverpool, Bayern) appelle, Leverkusen ne bloquera pas son départ. « Nous nous asseyons pour discuter, sans obstacles », précise Carro. Une porte ouverte pour Florentino Pérez, qui mise sur cet arrangement pour accélérer les négociations.

Florentino Pérez voit en Alonso « l’héritier naturel ». Le président madrilène, « complètement amoureux » du profil de l’Espagnol, prépare un « tapis rouge » pour son arrivée. Objectif : reproduire l’ère Zidane. Mais le calendrier est serré : Carro exige une décision « dans trois à quatre semaines ». Ancelotti, lui, attend son sort en silence.

Le Real n’envisage pas de plan B

Le Real Madrid tient sa cible. Entre l’exigence financière de Leverkusen et l’accord tacite, le retour d’Xabi Alonso se précise. Reste à concrétiser l’opération avant juin. Une certitude : à Madrid, on croit déjà à la renaissance sous le règne d’un enfant du club.