Mbappé face au bashing espagnol : la critique ne s’arrête jamais
La presse espagnole n’y va plus par quatre chemins. Dans un article au ton implacable, le célèbre quotidien Marca dresse un constat que beaucoup redoutaient de formuler : et si Kylian Mbappé, malgré tout son talent, n’était tout simplement pas taillé pour remporter la Ligue des champions ? Le journal madrilène compile neuf échecs successifs en C1, de Monaco à Paris, et constate qu’à chaque fois, le scénario se répète : départ canon, espoirs élevés, chute brutale.
Ce que Marca dit tout haut, d’autres le murmurent depuis longtemps. Mbappé, par son statut hors norme, exerce une forme de pression sur ses coéquipiers. Il capte l’attention, concentre les ballons, aspire les responsabilités. Mais ce rayonnement étouffe-t-il les dynamiques collectives ? L’idée dérange, mais le papier la laisse flotter, en suggérant que sa présence pourrait déséquilibrer une équipe au lieu de la transcender.
Le timing interroge. Avant l’arrivée de Mbappé, le Real Madrid dominait l’Europe. A la suite de son transfert, le club s’est arrêté dès les quarts. Si la coïncidence ne fait pas le coupable, le parallèle a de quoi faire réfléchir. Pour Marca, le rêve blanc a viré au gris, et la Coupe aux grandes oreilles est inaccessible depuis que le prodige tricolore a posé ses valises à Madrid.
Après la défaite, l’humiliation médiatique : Mbappé cloué au pilori espagnol
Le papier ne remet pas en cause le génie de Mbappé. Mais il souligne que cette quête obsessionnelle de la C1 devient un fardeau, pour lui comme pour ses clubs. Chaque nouvelle campagne est vécue comme un jugement dernier. Et après neuf tentatives infructueuses, même les supporters les plus indulgents s’interrogent : le problème vient-il de lui ?
Alors que cette saison 2024/2025 touche à sa fin, une chose est sûre : Mbappé n’a pas encore convaincu en dépit de statistiques tout à fait correctes. Plus que jamais, il doit prouver qu’il peut gagner avec les autres. Et que son talent peut enfin se traduire par un triomphe collectif. Sinon, l’ombre de cette malédiction pourrait bien finir par lui coller définitivement à la peau.