Revue de presse PSG : Donnarumma, Arsenal, Aston Villa….
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce jeudi 17 avril 2025. Le rôle déterminant de Gianluigi Donnarumma, les leçons du Arsenal / PSG d’octobre dernier, le PSG devra tirer les leçons de sa défaite à Villa Park…
Dans son édition du jour, Le Parisien fait un focus sur Gianluigi Donnarumma et le rôle déterminant qu’a eu le portier italien dans la qualification du PSG en demi-finale de la Ligue des champions. Contre Aston Villa au match retour, il a multiplié les arrêts décisifs que seuls les grands gardiens sont capables de réaliser. Tout le monde a vu, tout le monde a compris que le champion d’Europe 2021 avait joué un rôle prépondérant dans la qualification et marqué des points. Mais Luis Enrique n’en a pas rajouté, qualifiant sa prestation de « sensationnelle, comme toute l’équipe », souligne le quotidien francilien. « Au-delà même du contenu de la rencontre de Donnarumma, qui a déjà signé des matchs pleins avec le PSG, c’est la répétition de ce type de performances, à cet instant de la saison, dans des matchs capitaux, qui lui permet de sortir grandi de cette soirée. » Raillé, à juste titre, pour son manque de régularité et ses erreurs d’appréciation dans la compétition, l’Italien a sorti en un mois deux prestations majuscules à Liverpool, où il avait détourné deux tirs au but et fait preuve d’autorité, et à Aston Villa dans des contextes brûlants. De handicapant à décapant, l’Italien a montré sa valeur dans ces moments chauds, salue Le Parisien. Déterminé à prouver ses qualités, Donnarumma semble escorté, ces derniers temps, par une forme d’assurance qui se matérialise par un leadership plus affirmé sur le terrain. À Anfield ou à Villa Park, on l’a régulièrement vu recadrer ses défenseurs de manière véhémente, les féliciter avec ardeur et presque entrer en transe dans la foulée de certains arrêts. Une attitude de guerrier qui peut s’expliquer par sa volonté féroce d’amener le PSG le plus loin possible dans la compétition lors de sa quatrième saison dans la capitale. L’Italien en espère d’autres et souhaite étirer son bail, conclut Le Parisien.
De son côté, L’Equipe évoque la demi-finale de Ligue des champions entre le PSG et Arsenal et évoque ce que doit tirer le PSG de son affrontement contre Arsenal en octobre dernier lors de sa défaite en phase de ligue sur la pelouse de l’Emirates Stadium. Le quotidien sportif indique que depuis ce revers, le PSG a changé de dimension. Lors du match du 1er octobre, le pressing avait été défaillant. Avec Ousmane Dembélé, écarté lors de ce match, et Khvicha Kvaratskhelia, qui a un abattage colossal, le PSG devra utiliser son engagement et sa concentration pour empêcher de nouveaux errements. Le quotidien sportif rappelle que lors de la rencontre d’octobre, les relances du PSG étaient stéréotypées, à chaque fois du côté gauche et avec Nuno Mendes qui était rapidement enfermé et qui devait envoyer des passes le long de la ligne pour Bradley Barcola. Pour la demi-finale, avec plus de variété et un trio Kvaratskhelia-Dembélé-Doué plus inspiré et mobile que jamais, la donne pourrait être différente, avance L’Equipe. Le quotidien sportif rappelle aussi que le PSG avait été dépassé sur les coups de pieds arrêtés. « Et c’est peut-être le point sur lequel le PSG a le moins progressé depuis le 1er octobre », lance L’Equipe. Un détail qui pourrait de nouveau se montrer crucial face à la meilleure équipe du monde sur ce type de séquence. « À Paris de ne pas se faire manipuler par les nombreuses combinaisons qui les avaient déjà déstabilisés le 1er octobre, tout en essayant de limiter les fautes commises proches de la e la surface », conclut L’Equipe.
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Le quotidien sportif revient également sur la défaite du PSG sur la pelouse de Villa Park mardi soir et des leçons qu’il devra tirer de cette dernière pour la suite de la compétition. Quand il perd le contrôle du ballon, il perd le contrôle du match, analyse L’Equipe. « Alors que Paris se dirige vers sa demi-finale et que le match aller contre Villa n’avait pas été, non plus, la soirée la plus réussie de sa saison, il lui sera probablement utile d’identifier ce qui l’a mis en danger, par-delà les qualités de ses adversaires. » Le quotidien sportif pointe plusieurs choses qui pourraient expliquer cette rencontre difficile. Le premier, la jeunesse. « Puisque d’autres équipes parisiennes moins jeunes ont perdu pied, par le passé, et puisque son entraîneur constate que ce PSG « est assez mûr pour renverser des situations », il est difficile de seulement imputer la perte de contrôle à cette jeunesse. C’est tous ensemble, un peu avant la mi-temps et pendant celle-ci, que les Parisiens n’ont pas su regrouper leurs esprits et décider à la fois d’une attitude et d’une stratégie communes. » Le PSG a déjà bien grandi, depuis l’automne, et pas seulement dans l’efficacité, parce que plusieurs individualités ont passé un cap. Mais dans la difficulté, à Birmingham, les Parisiens ont fait leur âge, avance L’Equipe. Le deuxième point, le mental et la thèse de l’excès de confiance. « L’avantage de la thèse de la suffisance est qu’elle ne déclenche pas une profonde remise en cause, puisqu’elle soulève seulement un problème d’attitude, pas une faiblesse rédhibitoire. Elle n’est pas liée à une fragilité mentale dans la difficulté, ni à la jeunesse d’une équipe, ou très peu, ni à la densité athlétique d’un milieu de terrain. » Troisième et dernier point, la taille. Si les chiffres des duels sont partagés, et si les chiffres des duels aériens sont un peu plus favorables à Villa, il faut constater que les Anglais possédaient six joueurs de champ à 1,84 m et plus, contre deux seulement au PSG, Ruiz (1,89 m) et Pacho (1,88 m), analyse L’Equipe. « Mais pour marcher sur Liverpool, la taille n’avait pas été un problème. L’intensité du pressing et du contre-pressing avait suffi, mais au lieu de défendre en avançant, le PSG a perdu mardi des ballons qui l’ont contraint à reculer, et à livrer des batailles qu’il était moins équipé pour gagner. La taille n’est pas un problème quand on maîtrise le ballon, et c’est d’abord ce défaut de maîtrise qui aurait pu faire plus mal encore au PSG« , conclut le quotidien sportif.