Tuchel enchaîne : les Three Lions déjà souverains
L’Angleterre n’a pas brillé, mais elle a gagné. Face à une Lettonie regroupée et limitée, les Three Lions ont mis du temps à forcer la serrure, avant que Reece James ne vienne débloquer le tout d’un bijou de coup franc. Un éclair dans un ciel sans nuages pour une équipe anglaise peu inspirée mais bien trop au-dessus.
Ce n’est qu’à la 38e minute que la supériorité s’est traduite au tableau d’affichage. Jusqu’ici, Wembley soupirait devant les passes latérales et les courses dans le vide. La Lettonie avait même failli créer la surprise, profitant d’un malentendu entre Guehi et Pickford que Gutkovskis n’a pas su punir. Mais quand James a caressé le ballon pour l’envoyer dans la lucarne, le match a changé de ton. Le latéral droit célébrait là son retour après plus de deux ans d’absence en sélection, et de la plus belle des manières.
Le second acte n’a rien bouleversé. Tuchel a vu ses hommes maîtriser sans génie, avant qu’un une-deux rapide entre Rice et Rogers n’offre à Harry Kane un but facile (68e). Le capitaine, discret jusqu’ici, faisait parler son flair de buteur.
Une formalité bien exécutée pour l’Angleterre
Le troisième but, signé Eze (75e), a mis fin à un match déjà plié. Entré en jeu, le joueur de Crystal Palace a profité d’un contre favorable pour tromper un gardien letton héroïque jusque-là.
L’Angleterre enchaîne donc une deuxième victoire en deux matchs dans son groupe des qualifications pour le Mondial 2026. Un départ parfait pour Tuchel, qui imprime doucement sa patte. Mais face à des adversaires si peu menaçants, difficile de tirer des conclusions solides.
Les observateurs neutres, eux, retiendront surtout que l’Angleterre n’est pas encore impressionnante. Efficace, oui. Mais pas encore dominatrice. Un constat qui pourrait vite évoluer, tant le vivier reste riche. Rendez-vous en juin, pour voir si cette Angleterre nouvelle génération est autre chose qu’une mécanique bien huilée contre des petites équipes.