Revue de presse PSG : Classico, Doué, Beraldo, LDC…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce vendredi 14 mars 2025. L’appel au calme du PSG avant le Classico, Désiré Doué convoqué pour la première fois avec les Bleus, Lucas Beraldo titulaire dimanche ?, le PSG enfin armé pour gagner la Ligue des champions ?
Dans son édition du jour, L’Equipe évoque Lucas Beraldo et la possibilité de voir le numéro 35 du PSG être titulaire lors du Classico, Marquinhos étant incertain. Le quotidien sportif se projette aussi sur le quart de finale aller de la Ligue des champions que manquera le capitaine parisien en raison d’une suspension. Et la parution indique que sur les quatre derniers matches du PSG en Ligue 1, quand il a fallu faire souffler Marquinhos ou Pacho, cela a toujours été Beraldo qui avait été choisi. C’est également lui qui a pris la place de son compatriote à Anfield en toute fin de match. Contre Marseille, Lucas Beraldo pourrait donc être associé à Willian Pacho. Les deux hommes ont commencé un match ensemble sept fois entre la Ligue 1 et la Coupe de France, pour sept victoires. Ils ont également joué plus de trente minutes ensemble contre Liverpool mardi soir. Quand il est associé à l’international équatorien, Lucas Beraldo joue dans un poste d’axial droit, qui lui convient un peu moins, conclut L’Equipe.
Le quotidien sportif évoque aussi l’ambiance autour du Classico de dimanche soir. Ce dernier indique que depuis mercredi, le PSG a lancé une campagne de sensibilisation auprès de ses supporters pour éviter tout débordement dimanche. « On nous a demandé de prévoir le pire des scénarios. Le pire ? Un arrêt complet de la rencontre à cause de chants ou de banderoles répréhensibles. À défaut, on prévoit au moins une petite interruption« , a confié un salarié sous couvert d’anonymat. La réception de l’OM est déjà un moment tendu en soi, mais il faut en plus y ajouter le retour d’Adrien Rabiot, formé au PSG, avec le maillot adverse. « C’est surtout le retour d’Adrien qui inquiète. Les supporters attendent depuis un moment l’occasion de l’accueillir à leur manière. Et on sait aussi que sa mère sera une cible« , indique ce même salarié. Le PSG prend la situation très au sérieux, car ses dirigeants se retrouvent dans le viseur de plusieurs personnalités politiques. Ils craignent qu’une telle rencontre ne serve d’exemple et qu’on leur envoie un message fort. Depuis mercredi et jusqu’au dimanche du match, le club met tout en œuvre pour éviter tout débordement, avance le quotidien sportif. Le club de la capitale a lancé une campagne sur les réseaux sociaux avec un appel au calme. « Le PSG discute aussi avec le Collectif Ultras Paris (CUP) pour expliquer que l’intérêt commun est d’éviter l’arrêt du match. Le CUP prévoit un tifo « imposant » qui rappellera la rivalité entre les deux clubs, utilisant des images et un vocabulaire guerrier. » Dans des cercles proches de ces derniers, on manifeste la volonté de faire de la pédagogie pour éviter les chants homophobes, tout en jugeant inéluctable d’autres refrains ou un ciblage d’Adrien Rabiot. Dans les échanges qu’a le CUP, certains s’interrogent sur une éventuelle stratégie marseillaise visant à l’arrêt de la rencontre, conclut L’Equipe.
De son côté, Le Parisien se demande si le PSG, après avoir éliminé Liverpool en huitièmes de finale de la Ligue des champions, est armé pour soulever la coupe aux grandes oreilles. « La double prestation contre Liverpool a fait entrer le club de la capitale dans une autre catégorie, passant d’outsider à prétendant à la victoire, et suscite désormais les rêves les plus fous, ceux d’un premier sacre dans la compétition. » Le premier à l’avoir annoncé a été Arne Slot, l’entraîneur des Reds. Cette déclaration, empreinte de fair-play, raconte le nouveau statut acquis par le PSG et ses ambitions revues à la hausse avant le quart de finale contre Aston Villa, avance le quotidien francilien. « La route séparant le PSG de la finale est pourtant longue et la liste des candidats à la victoire finale demeure solide avec la présence des prétendants historiques, comme le Real Madrid, qu’il pourrait retrouver en demi-finale, le Barça, le Bayern Munich ou l’Inter Milan. Des équipes certes plus expérimentées, mais qui, à cet instant de la saison, paraissent moins fortes ou moins impressionnantes », lance Le Parisien. La vérité du mois de mars n’est pas forcément celle d’avril ou de mai, mais l’harmonie collective des Parisiens couplée à sa jeunesse, son esprit bagarreur et son état d’esprit irréprochable confèrent aux partenaires de Marquinhos un tout autre statut, conclut le quotidien francilien.
L’Equipe évoque aussi la première convocation de Désiré Doué en équipe de France. « À 19 ans, Doué, 38 matches, 7 buts et 11 passes décisives cette saison, a su convaincre le staff, ces dernières semaines, par ses performances, notamment lors de ses deux entrées face à Liverpool. » Il bénéficie aussi d’une décision du Paris-Saint-Germain. « Il ne pourra pas participer à l’Euro Espoirs l’été prochain à cause du Mondial des clubs (auquel participe le PSG, à la même époque), a précisé Deschamps. C’est donc une bonne chose qu’il soit avec nous pour ce rassemblement, vu ce qu’il a montré ces dernières semaines. » Maghnes Akliouche, Rayan Cherki et Hugo Ekitike, également cités ces dernières semaines, ne seront pas concernés par la Coupe du monde des clubs, mais bien par la compétition européenne avec les Espoirs. Et dans l’esprit de Deschamps, il est important de ne pas affaiblir cette catégorie avant une grande compétition, note le quotidien sportif. Avant de reprendre l’entraînement avec le PSG jeudi, le jeune homme a appris la nouvelle via son téléphone. L’ancien Rennais n’a pas été submergé par l’émotion. Il n’est pas du genre à se laisser déborder par le trac ou la pression, conclut L’Equipe.
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Le Parisien évoque aussi la première convocation du numéro 14 du PSG. Ce dernier explique que Didier Deschamps et son staff le suivent depuis de nombreux mois. L’ancien rennais a même poussé le sélectionneur des Bleus à élargir sa liste à 24, lui qui avait pour habitude de sélectionner 23 joueurs à chaque rassemblement. Après des débuts timides avec le PSG, il affiche depuis le mois de décembre une vraie constance qui lui permet d’être un maillon essentiel du dispositif de Luis Enrique, souligne Le Parisien. « Sans être un titulaire indiscutable, il a su, grâce à sa polyvalence, son sens du dribble, sa percussion, faire son trou à Paris. Et s’ouvrir les portes de l’équipe de France« , conclut le quotidien francilien.