Paris domine, Liverpool frappe : le réalisme anglais douche le Parc !

Le Paris Saint-Germain accueillait Liverpool ce mercredi dans son antre du Parc des Princes pour l’une des affiches les plus attendues des huitièmes de finale aller de la Ligue des Champions. En pleine confiance après une série de prestations convaincantes, le club de la capitale se mesurait à son premier grand défi, le leader de la Premier League, qui a terminé en tête du classement de la phase de ligue.

Le coup d’envoi a été donné par Liverpool, avec une entame prudente des Parisiens face à un bloc bien en place. Mais la physionomie du match a rapidement tourné à l’avantage des hommes de Luis Enrique. Dès la 8e minute, une tentative de Barcola, contrée par la défense, a offert une opportunité à Fabian Ruiz, dont la frappe s’est envolée au-dessus du cadre.

Une première période à sens unique

Malgré un faux rythme imposé par les Reds pour contrer la domination parisienne, le PSG a pu s’appuyer sur un Dembélé particulièrement inspiré. L’ailier tricolore, après une percée impressionnante, a cherché Joao Neves dans la surface, mais ce dernier a manqué le cadre après un rebond mal négocié (16e). Dans une ambiance survoltée, les Parisiens ont multiplié les assauts de toutes parts. Dembélé s’est encore illustré en solo avec une frappe dangereuse, une nouvelle fois contrée par la défense anglaise (20e).

De son côté, Kvaratskhelia, recrue hivernale parisienne, a cru ouvrir le score sur une frappe enroulée imparable après un service de Vitinha (20e). Mais son but a été annulé pour une position de hors-jeu. Barcola a lui aussi semé la panique dans la défense des Reds. Après une chute dans la surface au contact de Konaté, sans obtenir de penalty (24e), il a continué à se montrer menaçant. Peu après la demi-heure de jeu, il a repris une passe précise dans la surface, trouvé un angle de tir et placé une frappe rasante, stoppée in extremis par un défenseur adverse.

Liverpool a subi sans vraiment réagir, Alisson se révélant être le dernier rempart face aux vagues parisiennes. Le portier brésilien, véritable homme fort des Reds, a notamment signé un arrêt exceptionnel sur une frappe enroulée de Kvaratskhelia qui filait vers la lucarne gauche (44e).

Liverpool punit un PSG inefficace

Au retour des vestiaires, Paris a poursuivi sur sa lancée avec une nouvelle occasion de Kvaratskhelia sur coup franc, mais Alisson s’est encore interposé avec brio (54e). Avant l’heure de jeu, l’ailier géorgien a tenté d’accélérer le tempo, multipliant les percées sur son côté. Entré en jeu à la 66e minuté, Désiré Doué s’est immédiatement mis en évidence : l’ancien Rennais a profité d’un espace à l’entrée de la surface pour décocher une frappe puissante. Mais Alisson, impérial, a repoussé des deux mains en corner (80e).

Finalement, c’est à la 87e minute que la rencontre a basculé. Contre le cours du jeu, Liverpool a trouvé l’ouverture grâce à un coaching payant d’Arne Slot. Sur une contre-attaque fulgurante initiée par Alisson, Núñez, entré en jeu en seconde période, a parfaitement servi Elliott, lui aussi fraîchement entré, dont la frappe placée a trompé Donnarumma pour offrir l’avantage aux Reds (0-1). Malgré une domination sans partage et de nombreuses occasions, le PSG a manqué d’efficacité et s’est incliné face à un Liverpool clinique. Les Parisiens auront l’occasion de renverser la situation lors du match retour à Anfield, le 11 mars.