Suspendu 6 mois pour avoir demandé un autographe à Messi
C’est une sanction qui fait le tour du monde… et soulève un flot de questions. Alors que Lionel Messi enchaînait les exploits avec l’Inter Miami en Champions Cup, un homme a payé cher son admiration pour la star : six mois de suspension, pour avoir osé lui réclamer un autographe. Une décision radicale, aux allures de coup de tonnerre, qui interroge sur les limites entre passion et professionnalisme.
Un geste anodin… aux conséquences explosives
Tout commence à la fin du match entre l’Inter Miami et le Sporting Kansas City, le 22 février 2025. Alors que Messi vient de sceller la victoire de son équipe (3-2), un homme en tenue officielle s’approche de lui. Sous les yeux des caméras, il tend un stylo et un maillot, échange quelques mots, et repart avec un sourire… et une signature. Scène banale ? Pas pour la CONCACAF, l’instance dirigeante du football nord-américain, qui ouvre immédiatement une enquête.
L’arbitre qui a fait trembler les règles
L’homme en question n’est pas un joueur, ni un staff technique, mais Marco Antonio Ortiz Nava, arbitre mexicain de 36 ans. Malgré ses explications – l’autographe était destiné à un proche en situation de handicap –, la CONCACAF a tranché : six mois de suspension dans toutes ses compétitions. Motif ? « Compromission de l’impartialité et manquement déontologique grave ». Une sanction d’autant plus surprenante que l’arbitre pourra continuer à officier en Liga MX, sous juridiction… de la CONCACAF.
Polémique : La passion a-t-elle un prix ?
La décision divise. Si certains saluent la rigueur – « Un arbitre ne doit jamais fraterniser, même avec Messi », tonne un ancien officiel –, d’autres crient à l’hypocrisie. « Six mois pour un autographe, alors que des erreurs d’arbitrage ne donnent rien ? », s’indigne un fan sur X. Ortiz Nava, lui, a présenté des excuses, mais assume son geste : « Je ne regrette pas d’avoir voulu rendre heureux quelqu’un. »
Messi, malgré lui, au cœur du scandale
Ironie du sort : l’Inter Miami affronte à nouveau Kansas ce mercredi, mais sans Messi, blessé. La star, elle, ignore si son autographe vaut six mois de prison footballistique… ou un sourire inestimable.
Cette affaire pose une question cruciale : jusqu’où sacrifier l’humain sur l’autel de la déontologie ? La CONCACAF a choisi son camp. À quand un code de conduite… à l’encre sympathique ?