Revue de presse PSG : Brest, kilomètres parcourus, Doué…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce lundi 10 février 2025. Le barrage aller de la Ligue des champions contre Brest, la métamorphose du PSG dans les kilomètres parcourus par match, Désiré Doué a trouvé son rythme au PSG…
Dans son édition du jour, L’Equipe fait sa Une sur le barrage aller de la Ligue des champions entre Brest et le PSG. La réalité de ces dernières semaines est que le PSG est devenu injouable pour les autres équipes, en France, et pour un grand nombre d’autres, ailleurs, lance le quotidien sportif. « La superposition de son efficacité nouvelle et de sa façon d’avoir grandi dans d’autre domaine, comme au milieu de terrain, en fait une équipe assez supérieure à Brest sur le papier comme sur le terrain, par sa qualité et par l’intensité qu’elle est capable de maintenir sur la durée », avance L’Equipe. La chance des Brestois consisterait à introduire l’ombre d’un doute dans ces certitudes, que les Parisiens n’expriment pas, mais qui les traversent forcément. Il n’y a rien, au fond, qui fasse plus peur au PSG que d’être complètement le PSG – on veut dire des années précédentes -, gagné à un moment ou à un autre par une malédiction et un inexplicable qui l’écraseraient au mauvais moment. Ce n’est pas le sens de ce que l’on a vu depuis deux mois dans les matches qui comptent, mais ce poison que Brest doit instiller, ce soir, à travers un résultat qui préserve ses chances, lance le quotidien sportif. Ce qui les attend n’est pas un Brest / PSG qui ressemble à la Ligue 1, mais un play-off aller de la Ligue des champions, qui place Brest parmi les 24 meilleures équipes d’Europe, conclut L’Equipe.
Le quotidien sportif évoque également Désiré Doué. L’Equipe explique que l’ancien rennais n’est pas certain de démarrer la rencontre de ce soir contre Brest, même s’il traverse une période faste qui le rendrait incontournable dans beaucoup d’autres équipes. En effet, l’international espoirs français a été décisif cinq fois lors des six derniers matches du PSG (un but, quatre passes décisives) et surtout sur ses trois derniers matches de Ligue des champions (1 but et trois passes décisives). « Mais l’arrivée de Khvicha Kvaratskhelia a un peu plus densifié la concurrence dans le secteur offensif et les places sont chères entre Ousmane Dembélé, Bradley Barcola, Gonçalo Ramos, Lee Kang-in et donc Doué. » Sa polyvalence pourrait lui ouvre bien des options, lui qui pourrait même être aligné au milieu contre les Brestois, indique L’Equipe. En interne, on décrit un garçon bien dans ses baskets et à l’aise dans son nouvel environnement. Dans le vestiaire, il est proche de Warren Zaïre-Emery, Bradley Barcola et Senny Mayulu, sous l’œil bien veillant d’Ousmane Dembélé, note L’Equipe. Encouragé par Luis Enrique, Désiré Doué est devenu un des joueurs qui éliminent le plus. « Reste à confirmer, pour valider ce temps de passage prometteur où il allie stats, contenu et même quelques touches de fantaisie que certains observateurs lui reprochent toutefois », conclut L’Equipe.
De son côté, Le Parisien évoque aussi le barrage aller de la Ligue des champions entre Brest et le PSG. Le quotidien francilien explique que ce match aura inévitablement le goût de la Ligue 1 et de la Coupe de France. « Si c’est vraiment de la C1 et aussi de la Ligue 1, Brest possède peu de chances. La saison des gros clubs, les plus huppés du ghota européen, commence en général maintenant, concentrée dans ces quatre mois de compétition qui consacrent les destins ou renvoient à la crise. (…) L’aventure débute début février, avec d’abord des titres qui ne se perdent pas avant d’éventuellement en gagner. Le PSG semble s’être mis parfaitement dans ce processus de conquête », avance Le Parisien. Ce dernier explique que si le club de la capitale est l’immense favori de cette double confrontation, il aurait tort de prendre Brest de haut. En effet, les Bretons jouent, mettent de l’impact, autant de qualités qui aideront Paris pour exploiter des espaces, mais les gêneront aussi. « En restant sur son esprit aperçu lors de la C1 et en l’enveloppant dans celui irrationnel des matches de Coupe de France, les Brestois ont le droit d’y croire », estime le quotidien francilien. En 2025, le PSG laisse peu de place au romantisme pour ses rivaux, si ce n’est dans son jeu enfin emballant, ses arabesques infinies et cette soif d’affirmation, conclut Le Parisien.
A voir aussi : Nuno Mendes : « Si on laisse Brest jouer, ils vont nous faire mal »
Le quotidien francilien évoque aussi l’augmentation des kilomètres parcourus par match par le PSG comparé aux dernières saisons. « Historiquement catalogué comme une formation fainéante et accusée d’un manque de débauche athlétique préjudiciable sur la scène européenne, le PSG dans sa version 2024-2025 n’a rien à voir avec ses prédécesseurs et fait désormais partie des références en termes de distance parcourue ou de rendement physique », avance Le Parisien. Paris court, Paris presse, Paris affiche un volume de jeu conséquent et avale les kilomètres tout en ne reniant pas ses principes de jeu avec le ballon, analyse le quotidien francilien. « Avec 59,8% de possession, le PSG occupe la troisième place de ce secteur en Ligue des champions. (…) Cette domination territoriale s’accompagne, donc, désormais, d’une importante débauche d’énergie, comme en témoignent les 118,13 kilomètres parcourus par match en Ligue des champions. » Dans le laboratoire de Luis Enrique, le nombre de kilomètres parcourus n’est d’ailleurs pas la clé. En revanche, l’intensité et la façon dont ses joueurs réalisent leurs courses, sont des données qu’il analyse régulièrement dans l’important fichier data récemment mis en place en interne, note Le Parisien. L’intégration de ces préceptes de jeu n’en reste pas moins exigeante. Certains éléments ont pu rencontrer des difficultés au cours de ce processus. Mais les résultats et la manière avec laquelle le PSG se comporte depuis plusieurs semaines sont en train de donner raison à Luis Enrique et son jeu de possession. Désiré Doué est souvent pris en exemple en interne pour démontrer qu’avec un peu de patience et beaucoup de travail, tout le monde peut comprendre le modèle de jeu imaginé par Luis Enrique, conclut le quotidien francilien.