Aurélien Tchouaméni, ça se complique !
Le débat autour d’Aurélien Tchouaméni prend une nouvelle tournure au Real Madrid. Depuis plusieurs semaines, les interrogations sur son niveau se multiplient, et sa place dans le onze de Carlo Ancelotti semble plus fragile que jamais. Son positionnement, ses performances défensives et son impact sur le jeu madrilène sont scrutés de près, et les doutes ne cessent de grandir.
Tchouaméni, un positionnement qui pose problème
Ancelotti continue de l’aligner en sentinelle, malgré des performances loin d’être convaincantes. Si sa capacité à relancer est indéniable – comme en témoigne son 97,9 % de passes réussies lors du dernier match – c’est surtout son impact défensif qui laisse à désirer.
Face à Brest, mercredi dernier, Tchouaméni a encore montré ses limites sur le plan physique et tactique. Trop bas sur le terrain, il a facilité le pressing adverse et permis à Ludovic Ajorque de peser sur la défense madrilène. Le staff lui a demandé de se rapprocher de ses milieux, un ajustement tardif qui a corrigé certaines lacunes.
Des chiffres qui ne rassurent pas
L’ancien bordelais a terminé le match avec un seul duel aérien remporté, une statistique inquiétante pour un joueur censé apporter de la solidité dans l’entrejeu. Pire encore, il a écopé d’un carton jaune dès la 29e minute pour contestation, un détail révélateur d’une forme de nervosité face aux critiques croissantes.
Pendant ce temps, les voix réclamant un changement se font de plus en plus entendre. Un sondage réalisé par AS révèle que 91 % des votants préféreraient le voir évoluer en défense centrale, loin de son poste actuel.
Une concurrence de plus en plus forte
L’avenir de Tchouaméni au milieu de terrain est-il menacé ? En plus des appels du public pour voir Raul Asencio s’imposer à ce poste, une nouvelle menace se profile avec le retour d’Alaba, qui pourrait rebattre les cartes dans l’organisation défensive d’Ancelotti.
Alors que le Real Madrid entre dans une période clé de la saison, Tchouaméni doit rapidement inverser la tendance s’il ne veut pas voir son statut de titulaire s’effriter encore davantage.