Revue de presse PSG : Ligue des champions, Luis Enrique…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce vendredi 31 janvier 2025. Le PSG s’est mis au niveau Ligue des champions sous Luis Enrique, quel avenir pour le PSG en Ligue des champions ?…
Dans son édition du jour, L’Equipe explique que les deux dernières prestations du PSG en Ligue des champions ont souligné la progression du PSG, selon les principes de son entraîneur, Luis Enrique. « Paris a bien grandi et, s’il faudra confronter cette évolution à un grand d’Europe dès les huitièmes de finale (Liverpool ou le FC Barcelone), à condition que le PSG franchisse les play-offs, il se passe quelque chose, depuis peu : injouable en France, le club parisien est redevenu une menace européenne par son intensité, sa constance et son efficacité revenues. Hors l’efficacité, moins contrôlable, c’est le résultat de la construction entamée il y a plus d’un an par Luis Enrique« , lance le quotidien sportif. Le PSG joue en 4-3-3, presse avec générosité, contre-presse avec férocité, gère mieux la profondeur et les duels grâce à la vitesse et à la puissance de Willian Pacho, derrière, et organise un tourbillon au milieu et en attaque, en changeant sans cesse les positions, et en cherchant à maintenir son impact par le coaching et la concurrence, analyse L’Equipe. « Cette saison, le PSG a été plus précis dans son recrutement, l’entraîneur parisien est plus au soutien des renforts et la valeur ajoutée de chacun est patente. » Le quotidien sportif se demande si la fragilité mentale du PSG sous QSI est encore d’actualité. « Le départ progressif des derniers rescapés des « déroutes » européennes – souhaité notamment par Luis Campos – a naturellement ouvert une ère différente. Mais depuis quelques semaines/mois, cette équipe, bien au-delà du come-back face à Manchester City (où elle a été menée 0-2), renvoie l’image d’un groupe aux ressources mentales renforcées. » Le technicien parisien s’appuie dans la construction de cette « force » mentale sur un groupe de jeunes ambitieux. Un joueur comme Vitinha par exemple, mis à l’index à l’époque Messi, n’est pas perçu par le grand public comme un leader évident. Mais le Portugais symbolise bien cette exigence parisienne 2024-2025. La montée en puissance de Gianluigi Donnarumma est également perceptible. Il est demandé au gardien italien d’être un leader plus vocal. L’ex-Milanais, au-delà de ses prestations convaincantes, endosse plus naturellement ce rôle, conclut L’Equipe.
A voir aussi : Stuttgart / PSG – Inquiétude autour de Zaïre-Emery, touché à la cheville
De son côté, Le Parisien évoque la suite de la saison européenne du PSG. Après avoir gagné ses trois derniers matches de la phase de ligue de la Ligue des champions, le club de la capitale s’est qualifié pour les barrages de la compétition. Lors de ce stade de la C1, les Rouge & Bleu affronteront Brest ou Monaco. Ils connaîtront leur adversaire ce midi, lors du tirage au sort. « Reste à savoir si la mue parisienne peut le porter plus loin alors qu’il reste sur une demi-finale face à Dortmund pour la première année de mandat de Luis Enrique« , lance le quotidien francilien. Interrogé par Le Parisien, Jérôme Alonzo explique préférer voir le PSG affronter Monaco plutôt que Brest. « Avant de parler de la suite de la compétition, il y a un barrage. Il faut respecter tout le monde. Je préfère tirer Monaco. Brest est toujours chiant à affronter, il y a ce côté histoire de rêve. Ensuite, si Paris atteint les huitièmes, le Barça me semble moins fort que Liverpool. Contre Barcelone, tu peux passer avec deux matchs parfaits. En revanche, si Liverpool est à son top niveau, il t’élimine. Paris a de vraies chances contre le Barça et fait figure de sérieux outsider face à Liverpool. » Pour connaître la véritable épaisseur de ce PSG post-Kylian Mbappé, évoluant majoritairement sans attaquant, les deux victoires contre Manchester City (4-2) et à Stuttgart (1-4) apportent des nouvelles sensations, plus prometteuses, lance Le Parisien. Éric Rabesandratana sent une affirmation sur le terrain des joueurs parisiens après ses deux belles performances contre Manchester City et Stuttgart. « Je vois un changement dans la responsabilité prise par les joueurs. Pendant longtemps, ils ont été un peu stériles et aujourd’hui, ils prennent des décisions. Luis Enrique met un cadre de travail et, dans ce cadre, il y a les joueurs qui s’expriment selon leurs qualités. Ce n’était pas toujours le cas jusqu’à présent, mais depuis deux matchs, si. C’est peut-être encore un peu fragile, mais il y a du mieux. » Aux côtés d’Ousmane Dembélé, Bradley Barcola retrouve tout le sel de son jeu, bien aidé par un Désiré Doué répondant aux attentes placées en lui. Ils se postent devant un milieu à l’impact grandissant, même s’il pourrait être privé de Warren Zaïre-Emery pour une durée de trois semaines, conclut Le Parisien.