Rayan Cherki, à vendre pour une bouchée de pain
L’Olympique Lyonnais semble résolu à se séparer de Rayan Cherki, et à un prix encore revu à la baisse. Selon Ekrem Konur, spécialiste du mercato, le club rhodanien évalue désormais son milieu offensif entre 30 et 35 millions d’euros, contre 40 millions il y a encore quelques jours.
Lyon, prêt à sacrifier son joyau pour survivre
Une décision qui illustre l’urgence économique dans laquelle se trouve l’OL. Avec une dette abyssale et l’obligation de trouver 175 millions d’euros avant juin pour répondre aux exigences de la DNCG, Lyon n’a plus le luxe de tergiverser. Chaque actif vendable est désormais une opportunité de survie.
La baisse de la valorisation de Cherki s’explique aussi par des performances en berne depuis le début de 2025. Mercredi soir, il a symbolisé l’élimination humiliante de l’OL face à Bourgoin-Jallieu en Coupe de France. Ce revers, face à une équipe de National 3, a provoqué un torrent de critiques, notamment de Sidney Govou, qui a fustigé l’attitude et le rendement du joueur.
Cherki, moins performant mais toujours convoité
Malgré tout, Cherki continue de susciter l’intérêt de plusieurs clubs de Bundesliga, dont le Bayer Leverkusen, le Borussia Dortmund et le Bayern Munich. Cependant, aucun d’eux n’a encore formulé une offre concrète.
Outre Cherki, Lyon pourrait également vendre Ernest Nuamah. L’ailier de 21 ans est en discussions avancées avec Everton, pour un montant estimé à 20 millions d’euros. Ces départs potentiels traduisent une politique de gestion de crise où l’urgence prime sur la vision sportive.
Alors que les supporters espéraient une reconstruction ambitieuse, l’OL semble se résoudre à brader ses talents pour éviter une rétrogradation administrative en Ligue 2. Une stratégie qui, si elle assure un répit financier à court terme, pourrait avoir des conséquences désastreuses sur le plan sportif.