Camavinga, la tuile pour le Real Madrid

C’est un coup dur de plus pour Eduardo Camavinga et le Real Madrid. Déjà perturbé par des blessures répétées cette saison, le milieu de terrain français doit de nouveau rejoindre l’infirmerie. Une absence qui survient à un moment critique pour Carlo Ancelotti, alors que le club est engagé sur plusieurs fronts et peine à aligner un effectif complet.

Une saison marquée par les pépins physiques

Le Real Madrid a confirmé que Camavinga souffre d’une blessure musculaire au biceps fémoral de la jambe gauche. Cette indisponibilité devrait durer environ quatre semaines, privant le joueur de plusieurs rencontres clés, dont celles face à Las Palmas, Salzbourg, Valladolid, Brest et Espanyol. La Coupe du Roi pourrait également se jouer sans lui, tout comme le choc tant attendu contre l’Atlético Madrid le 9 février.

L’ancien rennais enchaîne les blessures cette saison. Depuis août, où il avait été touché à un genou, jusqu’à sa blessure musculaire de novembre, le Français a manqué de nombreux matchs. Avec cette nouvelle indisponibilité, il aura raté 18 rencontres cette saison, un chiffre préoccupant pour un joueur dont la polyvalence est souvent essentielle à Carlo Ancelotti.

Une méforme inquiétante pour Camavinga

Pourtant, ces blessures ne sont pas le seul problème de Camavinga. Sa prestation en Supercoupe d’Espagne contre le Barça, où il a peiné à se montrer à la hauteur, a suscité de vives critiques. Certains observateurs estiment que sa méforme récente pourrait avoir affecté son physique, provoquant cette rechute. Entre performances décevantes et pépins physiques, l’internationale tricolore traverse une période compliquée.

Alors que Ancelotti doit déjà gérer les absences de cadres comme Modrić, Militão, Vinicius et Alaba contre Las Palmas, la blessure de Camavinga complique encore davantage ses plans. Le milieu français, souvent utilisé comme un joker polyvalent, devra désormais se concentrer sur sa récupération. Une urgence pour un joueur en quête de constance dans une saison où la pression monte pour les Merengue.