DOUCHE FROIDE
Le 8ème tour leur tendait les bras, quant à la 56ème mn A. POISSONNEAU doublait le score en offrant deux buts d’avance dans ce derby après que le 1er but, à la sortie d’un corner était inscrit par T. LE BRETON (49ème) . A cet instant, au vu du déroulement de la rencontre, rien à redire, pas grand monde pouvait entrevoir le retour de l’OC CESSON dans la partie, tant il apparaissait que les sangliers avaient la main mise sur la partie. Hélas, en joueurs pourtant, maintes fois avertis, un match de Coupe de France ne s’arrête pas à la 60ème mn. Ce n’est pas parce qu’on a 2 buts d’avance que dans la tête on se dise déjà, c’est fait.
Bien au contraire, il ne faut rien lâcher, continuer, et aller chercher le 3ème but pour un retour impossible. En un mot on se défonce jusqu’à la dernière mn. A ce jeu- là, les CESSONNAIS auront donné une leçon de volonté et de vérité pour jouer une véritable dernière demi -heure de Coupe de France avec un 1er but sur coup franc sur ballon perdu dans l’axe (M. MENDY à la retombée 75ème). Pendant ce temps, la TA, même avec ses joueurs frais, se mettait à déjouer et à reculer en laissant tomber les consignes à savoir : détermination, don de soi, et justesse technique. A l’image de l’égalisation de M. MENDY à la 90ème + 2, où s’était donc égarée la demande de coach LUDO, à savoir presser dès la surface adverse, quand T. YODO, le gardien CESSONNAIS, se permettait d’avancer tranquille jusqu’au milieu du terrain pour quasiment délivrer une passe décisive ?
Ah ce gardien, héros à lui seul, il aura été l’homme de ce match par pas moins de 7 arrêts déterminant qui auraient pu donner autant de buts sous les bombardements successifs d’A. POISSONNEAU, L. FAYOLLE, A. AHAMADA, ou encore R. DREUSLIN. Il aura eu le don de chiper la victoire psychologique avant d’aborder les tirs aux buts. Triste scénario où finalement deux buts d’avance, venus trop rapidement, auront cassé le rythme imprimé jusque -là, laissant s’écrire sous nos yeux un renversement fatidique et inéluctable au fil des mns. On pouvait déjà le penser, la séance des tirs aux buts n’étaient déjà plus le résultat d’une pièce lancée en l’air, mais bien davantage, la montée à son apogée de la charge mentale d’une équipe, pendant que l’autre sombrait dans des frappes qui n’étaient plus sous commande et sans correspondance avec leur savoir- faire habituel .
Grosse frustration et déception de quitter la Coupe de France, encore au 7ème tour , alors que jusque-là, en dehors de jouer toujours à l’extérieur, les tirages étaient à leur portée, avec une possibilité d’atteindre les 32ème en se rendant à TOURS une R1 pour le 8ème tour. Dans les vestiaires, si la douche était froide, il ne faut pas non plus jeter toute l’eau du bain, il y a de belles choses de produites sur le terrain et l’essentiel est à venir avec le championnat. Dès samedi prochain, ave la réception de Saint PHILIBERT de GRAND LIEU, on se ressaisit, on cicatrise, on oublie, on se serre les coudes et on se prend une grande bouffée d’oxygène pour offrir une première victoire tant attendue à Salengro, vous la méritez largement sur ce que vous produisez et les supporters le méritent tout autant
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