"Le football creusois reste en bonne santé" : le président du district évoque 5.000 licenciés

Le football creusois a connu ces dernières années une fonte du nombre de ses licenciés. Aujourd’hui, un regain d’inscrits se profile ? Oui, comme de nombreux sports. Le nombre de nos licenciés a sensiblement baissé après la crise sanitaire. Mais cette année, on estime une augmentation de 10 % des effectifs totaux. Soit environ 5.000 licenciés au sein du district de la Creuse. Entre quatre à six nouvelles équipes ont vu le jour. Le football féminin a lui aussi de plus en plus sa place dans le département. J’en suis content. Pourtant, les clubs moteurs ont connu de meilleurs jours. Notamment lorsqu’on pointe leurs résultats sportifs...

L’année dernière a été assez compliquée, que l’on regarde du côté de La Souterraine, de Guéret ou de Bénévent par exemple. Avec de nombreuses descentes. Bien sûr, avoir trois formations en R2, le plus haut niveau ici, c’est maigre. Je souhaite de tout cœur qu’un club tire tout le football creusois vers le haut.

Comme Guéret a pu le faire ?

Oui, ces équipes jouent un rôle important, notamment sur les jeunes. Mais dès que l’on passe d’un niveau amateur à semi-pro, les moyens financiers s’avèrent importants. Mais ce n’est pas seulement la Creuse. Dans notre région Nouvelle-Aquitaine, Pau est le seul club professionnel (L2). C’est regrettable. Il faut relativiser. Aujourd’hui, Gouzon ou Guéret peuvent prétendre à retrouver la R1. La promotion d’Aubusson est aussi une bonne nouvelle.

Des nouvelles pratiques tirent aussi la discipline vers le haut ?Les jeunes sont nombreux. C’est signe de bonne santé. Les bons résultats de nos équipes nationales y sont pour quelque chose. On voit aussi le développement du futsal, des pratiques parallèles qui attirent du monde.

Pacôme Bienvenu