Lorsque Christophe Galtier a retrouvé récemment un poste d’entraîneur au Qatar, l’ancien coach du Paris Saint-Germain devra bientôt faire face à la justice. Le technicien français est en effet suspecté d’avoir commis des actes de “discrimination et de harcèlement moral” lors de son passage sur le banc de l’OGC Nice entre 2020 et 2022.
Pour Christophe Galtier, une décision sera bientôt prise. Le procès de ce homme de 57 ans débutera dans dix jours à Nice afin de clarifier les soupçons de racisme qui pèsent sur lui. Il incombera à la justice de trancher dans cette affaire, et L’Equipe apporte de nouvelles informations ce mardi 05 décembre sur une affaire qui a déjà suscité beaucoup d’attention.
Le journal sportif a en effet pu consulter de nombreux témoignages de joueurs et de membres de l’encadrement de l’OGC Nice, et certains sont révélateurs. Si Julien Fournier, ancien directeur du football des Aiglons, est le principal accusateur, d’autres témoins mettent en cause Christophe Galtier. C’est notamment le cas de Jean-Clair Todibo.
Racisme : Christophe Galtier devra s’expliquer
D’après les informations de L’Equipe, le défenseur qui a récemment été appelé en équipe de France aurait été encouragé par Christophe Galtier à rompre son jeûne pendant la période du ramadan. C’est du moins ce qu’aurait déclaré le joueur de 23 ans lors de son interrogatoire par la police au cours des derniers mois.
Voici quelques-unes des révélations choquantes sur l’affaire Christophe Galtier, rapportées par @lequipe
Jean-Clair Todibo a découvert que l’ancien entraîneur de l’OGC Nice le qualifiait de « salafiste » et « extrémiste » dans son dos.
Christophe Galtier aurait jugé qu’il était «… pic.twitter.com/gzmJfZjJBP
— Instant Foot (@lnstantFoot) December 5, 2023
Cette même source indique également que Christophe Galtier aurait qualifié Jean-Clair Todibo de “salafiste et extrémiste”, sans doute en raison de ses convictions religieuses.
Youcef Atal a quant à lui affirmé qu’il n’avait jamais été victime directe de racisme ou de discrimination de la part de son entraîneur, tout en reconnaissant que de nombreuses rumeurs circulaient à ce sujet.
Si les accusations portées contre Christophe Galtier s’avèrent fondées, il risque jusqu’à trois ans de prison.