Mon cheval peut il vivre seul ?
« Avoir un cheval à sa disposition pour vivre pleinement sa passion », tel est le rêve de tout amoureux de l’équitation. Cependant, une fois que ce rêve se réalise, en dehors du bonheur qui en découle, c’est une nouvelle responsabilité qui naît pour le propriétaire de l’équidé. En effet, comme tout animal de compagnie, un cheval s’éduque, se nourrit, s’entretient et doit surtout être placé dans des conditions favorables à son épanouissement.
À propos de ce dernier élément, le cheval peut-il vivre seul et être épanoui ? C’est le sujet qui nous intéresse dans le présent article. Lisez plutôt !
L’instinct grégaire de l’animal
Le cheval est un animal à l’instinct grégaire. Cela signifie qu’à l’instar d’autres animaux comme les moutons, les buffles ou les porcs, il recherche naturellement à vivre en groupe et à développer exactement les mêmes comportements que ses congénères. En d’autres termes, l’instinct grégaire est un trait caractéristique chez certaines espèces de bêtes qui les amène à se mettre ensemble et à vivre ensemble tout en ayant des réactions identiques.
Ainsi, à titre illustratif, dans un troupeau de porcs, lorsque l’un des animaux a un comportement brusque (se met à courir par peur alors que le troupeau est à l’arrêt), il alerte immédiatement les autres et instinctivement, ils se mettent aussi en panique.
Au regard de son instinct grégaire, le cheval se distingue du chien, de l’ours ou du chat qui développent naturellement une certaine capacité à vivre seul, quoi qu’ils adorent la compagnie humaine. Le cheval n’est pas un animal fait pour être seul. Il est incompatible avec la vie en solitaire.
Les conséquences d’une vie en solitaire chez le cheval
Pour un cheval ou un poney, vivre seul peut avoir des conséquences non négligeables. Il s’agit entre autres, de la dépression et de l’insomnie.
· La dépression
Comme indiqué ci-dessus, le cheval est une bête naturellement destinée à la vie en groupe, en raison de son instinct grégaire. Le condamner à vivre seul, c’est par conséquent, l’empêcher de mener une vie normale, partant, d’avoir des interactions sociales. De ce fait, vous prenez le risque de voir votre monture déprimer et de ne plus se nourrir convenablement.
· L’insomnie
L’insomnie est l’une des conséquences de la solitude chez le cheval. N’ayant pas de congénères pour lui tenir compagnie, l’animal développe un sentiment d’insécurité. Il a, du coup, tendance à surveiller son environnement en s’efforçant à rester en éveil. Évidemment, ce comportement bouleverse son horloge biologique et l’empêche d’avoir un sommeil paradoxal.
Pour conclure, on peut affirmer que vivre seul n’est pas une option à considérer pour un cheval si l’on tient à son épanouissement total.