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David Lappartient, président de l'UCI et membre du CIO, en visiteur surprise à Guéret

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David Lappartient, président de l'UCI et membre du CIO, en visiteur surprise à Guéret

Quel est le sens de votre venue ce week-end en Creuse ?

Je suis ancien président de la FFC, j’ai donc plaisir à revoir plein d’amis. Mais il est aussi important, en tant que président de l’UCI, de venir apporter un soutien total et entier à tous les dirigeants de clubs. Le cyclisme c’est une fédération internationale, des fédérations nationales, mais aussi des comités régionaux, départementaux, des clubs… Quand on est “là-haut”, comme on dit dans ces clubs, il ne faut pas oublier la base, ceux qui font le vélo tous les jours.

Votre casquette d’élu local permet sans doute de garder ce contact avec la base...

Le vélo a cette particularité, c’est une force, d’aller dans tous les territoires. Je suis moi-même président de Conseil départemental (du Morbihan ndlr), j’ai pu échanger avec Valérie Simonet (présidente de la Creuse ndlr) et comparer nos problématiques. J’ai trouvé en Creuse des gens passionnés de sport. Et des paysages superbes que le vélo permet de mettre en lumière comme aucun autre sport.

Comment envisagez-vous la saison à l’aube des grandes courses en Europe et après deux ans de crise sanitaire qui a perturbé les calendriers ?

Le cyclisme, plus que les autres sports, a su réagir vite, trouver des solutions et avoir une certaine agilité pour faire face au Covid. Réussir à organiser Imola (les championnats du monde sur route en Italie en septembre 2020 ndlr) en trois semaines fut assez exceptionnel. Pareil pour le Paris-Roubaix en automne. Ce qui était impensable a priori a été rendu possible. Cela prouve, c’est ce que je m’évertue à démontrer, que nos grosses structures doivent garder une certaine souplesse. Aujourd’hui je pense que le cyclisme est sorti plus fort de tout cela. En outre le vélo affiche 83 % de croissance au niveau mondial, et quand le vélo va bien, le cyclisme va bien, et vice versa.

L’UCI a condamné l’agression russe en Ukraine. Dans quelle mesure le sport peut-il peser dans la géopolitique et quelles peuvent être les conséquences d’une telle crise pour le cyclisme ?

Il faut rester modeste sur le rôle qu’on peut jouer en pareil cas. On sait que le sport joue un rôle d’une manière générale : la trêve olympique a pu être respectée juste le temps des Jeux. Mais depuis le lendemain les canons parlent… Ça aura forcément des effets à moyen terme.

Vous venez d’être élu nouveau membre du CIO lors des derniers JO. Quels rôles comptez-vous jouer au sein de cette instance prestigieuse ?

Au CIO nous sommes là pour porter les valeurs olympiques. Puisque je viens d’une instance internationale je travaillerai plutôt sur les sujets qui leur sont propres. Je vais aussi me concentrer sur l’e-sport et le gaming, des sujets dont je suis particulièrement en charge.

Reccueilli par Floris Bressy

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