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Ski alpin: Worley de nouveau à la chasse au globe

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Ski alpin: Worley de nouveau à la chasse au globe

Worley est 2e du classement de la spécialité, à seulement cinq points de la championne olympique suédoise Sara Hector, qu'elle doit devancer pour espérer empocher le trophée pour la deuxième fois après 2017. Mikaela Shiffrin et Petra Vlhova peuvent encore s'imposer également, mais partent de plus loin.

Bonne nouvelle, la Française est en pleine forme, comme en atteste sa 4e place sur le super-G des finales jeudi à Courchevel, le meilleur résultat de sa carrière dans cette discipline.

"C'est toujours mieux de bien commencer la semaine, je me sens bien, à l'aise sur mes skis, je sens que j'ai juste à pousser, engager, et les choses, quand je décide d'un plan de course, j'arrive à les mettre en place, c'est super intéressant", a-elle apprécié.

Malgré plusieurs blessures au cours de sa carrière, la Haute-Savoyarde, qui gagne sur le circuit depuis plus de treize ans, a toujours su revenir au sommet. Cet hiver, à 32 ans, elle a déjà signé quatre podiums dont deux victoires, à Lienz (Autriche) en décembre, puis à Lenzerheide (Suisse) il y a deux semaines.

"Les victoires cet hiver m'ont surprise, et conforté dans le travail que je fais, mais je ne pensais pas capable d'être encore régulière et de tenir tout un hiver physiquement", avoue-t-elle.

"Bien plus forte"

Nouveauté cette année, Worley finit l'hiver en trombe, alors qu'elle n'avait jamais remporté une course plus tard que la mi-février auparavant. Elle a su se relever de sa déception olympique, elle qui était sortie de piste en Chine le mois dernier pour ses derniers Jeux.

"Ca n'a pas été facile car j'avais quand même la déception à digérer. Il a fallu rentrer d'un long voyage, physiquement les trois semaines en Chine m'ont coûté, mais le calendrier m'a permis de prendre une vraie semaine de coupure avant une semaine de reprise de l'entraînement."

Lauréate du petit globe en 2017, la skieuse a changé en cinq ans.

"Je ne ressens pas du tout la même énergie, raconte à l'AFP son technicien Dylan Stary, qui travaille avec la championne depuis plus de cinq ans. Cette année c'est du bonus. En 2017 elle avait la pression. Elle se connaît tellement bien désormais, son corps, les douleurs, elle sait écourter ou rallonger une séance selon ses sensations."

"Je la trouve bien plus forte parce qu'elle n'a plus de lacune, elle est plus sûre d'elle", ajoute-t-il.

Point de vue matériel, Worley a gardé depuis plusieurs saison un "DLC", un amortisseur à l'avant du ski qu'elle est la seule au monde à utiliser, qui sied parfaitement à son style et son petit gabarit. Elle a changé l'intérieur de ses skis il y a trois ans, puis la "plaque" (le milieu du ski) cette saison, toujours à l'affût de la moindre amélioration.

Physiquement, techniquement, mentalement, elle se présente ainsi en parfaite condition pour son défi dimanche, devant le public français.

"Il y aura forcément du stress, mais ça me donne beaucoup de motivation, je suis en bonne position, en chasseuse, tout va se jouer sur une course. Je n'ai rien à perdre, il faut aller chercher les choses, avoir un état d'esprit décidé, engagé, prendre les risques qu'il faut", prévient-elle.

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