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Tennis: Djokovic prend ses aises à Paris

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Tennis: Djokovic prend ses aises à Paris

Rafael Nadal fera lui son entrée en lice mercredi, soit face à son compatriote Roberto Bautista, soit face à l'Américain Tommy Paul. Comme le N.1 mondial Carlos Alcaraz, le plus jeune de l'histoire à 19 ans, qui jouera lui contre le Japonais Yoshihito Nishioka.

Sa décision de ne pas se faire vacciner contre le Covid-19 a coûté cher à Djokovic en 2022, le plus récemment la tournée américaine estivale et l'US Open.

Ainsi à l'écart de la compétition pendant plus de deux mois après son titre à Wimbledon en juillet - son 21e en Grand Chelem, à une longueur de Nadal - l'ex-N.1 mondial actuellement 7e est désormais sur une série de dix matches gagnés consécutivement depuis qu'il a repris le chemin du circuit fin septembre. Avant de venir à Paris, il s'est imposé successivement à Tel Aviv et Astana.

Sa dernière défaite (hors Laver Cup) remonte même au 31 mai, en demi-finales de Roland-Garros, contre Nadal.

"La saison a été très particulière, mais depuis quatre, cinq mois, j'ai trouvé un équilibre sur le court. J'ai retrouvé mon jeu, retrouvé des émotions positives, et je suis très motivé", retrace-t-il.

"Flash-back"

Face à Cressy mardi après-midi, rarissime serveur-volleyeur, Djokovic a dû patienter jusqu'à l'avant-dernier jeu de la partie pour breaker son adversaire. De quoi mener 5-4 et conclure ensuite sur son service, après 1h42 min de jeu.

Lui n'a eu à faire face à aucune balle de break et n'a même laissé échapper que six points sur son service.

"Dire qu'il sert fort, c'est peu dire. Je dois dire que je n'avais encore jamais affronté dans ma carrière un joueur avec une telle seconde balle de service. Il m'était plus facile de retourner sa première balle que sa seconde", décrit "Djoko".

"Mais c'est beau de voir un joueur qui fait service-volée, ça fait un peu flash-back dans les années 80", ajoute-t-il.

En huitièmes de finale, Djokovic affrontera soit le Russe Karen Khachanov, soit le Suisse Marc-Andrea Hüsler, opposés en soirée.

Le Serbe de 35 ans, qualifié pour le Masters de fin d'année (13-20 novembre à Turin) au titre de son sacre à Wimbledon, est en quête d'un septième trophée dans la salle parisienne.

A Paris, Nadal, qui a accueilli son premier enfant, un garçon prénommé Rafael comme lui, fait lui son retour sur le circuit après deux mois sans compétition, depuis son élimination en huitièmes de finale de l'US Open (par Tiafoe).

"Corps vieillissant"

Si, à 36 ans, il est mathématiquement en course pour finir l'année sur le trône de N.1 mondial pour la sixième fois de sa carrière, l'Espagnol aux 22 trophées record en Grand Chelem n'en fait pas du tout un objectif.

D'autant que jusque-là, ni Bercy ni le Masters de fin de saison ne lui ont souri.

"Je suis à un moment de ma carrière où je ne me bats plus pour être N.1 mondial" mais "simplement pour continuer à être compétitif dans chaque tournoi que je joue", insiste "Rafa".

Dans quelle forme arrive-t-il, lui qui a vécu une saison "extraordinaire en termes de résultats mais compliquée en termes de blessures" ? "Avec un corps vieillissant comme le mien, quand on revient d'une période sans compétition, c'est difficile de savoir comment son corps va réagir, comment on va jouer", répond-il prudent.

Côté français, le seul rescapé de la journée de mardi est Corentin Moutet (64e), vainqueur du Croate Borna Coric (26e) 3-6, 6-3, 6-4.

C'est fini en revanche pour le nouveau N.1 français, Arthur Rinderknech, Adrian Mannarino, et Arthur Fils, aux dépens duquel Fabio Fognini a pris sa revanche. Repêché comme lucky loser après avoir été battu par le jeune Français en qualifications, le trentenaire italien en est cette fois venu à bout 7-6 (7/5), 6-7 (4/7), 6-2 dans une chaude ambiance.

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