Eliot Astier s'engage auprès du club de tennis de Brioude (Haute-Loire) avec le Service national universel

Mis en place en 2019, le Service national universel (SNU) séduit certains jeunes. Parmi eux, Eliot Astier. « Un copain s’était inscrit en février et ce qu’il racontait m’a plu. » Ni une, ni deux, il s’est inscrit à son tour.

Après avoir effectué son stage de cohésion il y a quelques mois en Isère, ce jeune habitant d’Auzon a décidé de s’engager auprès du Tennis Club de Brioude pour ses 84 heures de mission générale. « Je faisais déjà du tennis ici », explique le jeune homme de 15 ans. Voilà pourquoi ce club sportif et pas un autre. « J’ai choisi de faire ma mission tout au long de l’année au lieu de tout faire sur trois semaines », ajoute-t-il.

Huit choses à savoir sur l'arrivée du Service national universel en Haute-Loire

Joueur au TCB depuis 9 ans

Sa mission est simple : encadrer des enfants. « Je m’occupais déjà des U6, mais au foot à Vézézoux. » Il se consacre désormais au sport qu’il pratique depuis 9 ans et toujours au TCB.

Ce que j’aime dans l’encadrement, c’est le contact avec les gens, voir les enfants progresser… Je vais allier plaisir et travail. Pour moi, c’est loin d’être une corvée, c’est une belle expérience.

Si pour le moment il ne sait pas quelle tranche d’âge sera sous sa responsabilité, il a hâte de commencer. À enseigner, à transmettre son savoir. Eliot Astier a déjà eu quelques contacts avec des enfants à l’occasion de la Faites du sport. « Il y en a qui sont venus tester et qui sont revenus au club, c’est sympa d’avoir un retour », reconnaît-il timidement.

« Être confronté à soi, vivre des émotions dans un match »

Le jeune homme est un féru de tennis. Il échange des balles au club, mais également avec son frère en dehors. Ses entraînements lui prennent du temps, « entre 5 et 8 heures par semaine », calcule-t-il. « Ce que j’aime dans le tennis, c’est d’être confronté à soi, de vivre des émotions dans un match. Alors, si vous vous rendez à un tournoi dans le coin, vous devriez le croiser sur les courts…

Maryne Le Goff