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Face à Strasbourg, le Clermont Foot va devoir "resserrer les boulons" dans sa surface de réparation

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Face à Strasbourg, le Clermont Foot va devoir

Ce que corroborent, notamment, les buts et les nombreuses occasions que s’est procuré Strasbourg, la semaine passée, au cours de cette partie, pour construire sa qualification en Coupe de France (1-3) : « Ça fait partie de l’engagement aussi, mental, de ce qu’on n’a pas fait le week-end dernier », pointe Pascal Gastien, l'entraîneur clermontois.

Et de regretter que ce ne soit malheureusement pas la première fois :  « On en avait déjà parlé avant, oui : on n’est pas toujours très attentifs devant le but. »

Notamment sur coups de pied arrêtés. Situations dont on dit qu’elles peuvent débloquer un match. Or dans ce secteur, le Clermont Foot a déjà été puni pour flagrant délit de négligence, sur trois situations que l’on qualifiera d’étonnamment similaires. 

La troisième réalisation strasbourgeoise, dimanche, aura ainsi sûrement rappelé quelque chose à tous ceux qui suivent les péripéties du Clermont Foot, cette saison : un coup de pied arrêté, en l’occurrence, ici, un coup franc devant la surface, un ballon donné à un joueur, Bakwa, qui se retrouve complètement seul pour marquer. Même si, dans le cas présent, il faut tout de même reconnaître que la combinaison alsacienne était réussie. 

Ce qui amenait Pascal Gastien à dédouaner ses joueurs de quasiment toute faute individuelle ou collective :

« J’ai revu l’action une bonne quarantaine de fois : ils jouent très, très bien le coup, avec deux blocs, et je pense que c’était compliqué pour nous de faire autrement. Alors, oui, on s’est fait prendre, mais ce n’est pas par manque d’engagement. Non, eux ont très bien joué le coup. »

Il n’empêche. A Montpellier, lors de la défaite (4-2 aujourd’hui rayée des tablettes, dite « du pétard », le 8 octobre), pour l’ouverture du score du MHSC, c’est sur un corner tiré à l’opposé par Savanier que Tamari, complètement libre devant la surface auvergnate, a pu « tranquillement » tromper Diaw d’une reprise parfaite.

Dans le cas suivant, lors du succès à Lyon, c’est Tolisso, sur corner, qui trouve un certain Lacazette, pas spécialement connu pour être dangereux (on plaisante...) seul au coin de la surface pour ajuster une frappe qui transperce toute la surface clermontoise pour tromper Diaw sur sa gauche et laisser l’OL dans la course à 1-2. Deux « combinaisons », là, des plus simples.

La simplicité, c’est d’ailleurs ce que réclame comme première rime à « efficacité », Pascal Gastien.

« Il faut resserrer les boulons. Ce sont eux (les adversaires) qui possèdent le ballon, qui vont centrer. Ils ne vont pas centrer sur nos joueurs, c’est aussi simple que ça, ils vont essayer de centrer sur les (autres) joueurs adverses : il ne faut pas chercher plus compliqué que ça. Donc il faut qu’on soit beaucoup plus proches au marquage. »

Car pour ne parler que d’un passé récent, on n’oubliera pas, dans le jeu cette fois, avec quelle facilité Florent Mollet a pu égaliser pour Nantes, aux 6,50 m (1-1) alors que Lucas Perrin, dimanche dernier, avec un poil de réussite en plus, aurait pu ajouter le sien pour Strasbourg, d’un extérieur du droit à la réception d’un ballon en cloche, sans quiconque pour le gêner... 

Jean-Philippe Béal

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