Entre mafia, drogue, prostituées… la descente aux enfers du crack Adriano
Ancienne icône du football brésilien, Adriano, surnommé « L’Imperador », incarne aujourd’hui une tragédie moderne.
À 42 ans, l’ancien buteur de l’Inter Milan, autrefois comparé aux légendes Ronaldinho ou Ronaldo, symbolise le gâchis d’un talent brut. Sa descente aux enfers, marquée par l’alcool, les gangs et des frasques sans fin, trouve son origine dans un drame personnel : la mort de son père, Almir, en 2004.
Une vie entre succès et douleur
Si Adriano brillait sur les terrains, sa vie personnelle s’effondrait. Dans une interview accordée à The Player’s Tribune, il confessait : « Je bois tous les jours. La mort de mon père est un fardeau que je n’ai jamais surmonté. » En 2010, des révélations du journal Le Monde ont mis en lumière ses liens avec un gang brésilien, accentuant sa chute. Malgré des tentatives de retour, comme l’annonce avortée d’un transfert au Havre en 2014, Adriano n’a jamais retrouvé son éclat.
Huit ans après son dernier match, Adriano a fait ses adieux au football lors d’un jubilé au Maracanã. Le moment le plus marquant ? Un message vocal de son père recréé grâce à l’intelligence artificielle. En larmes, il a reçu une plaque commémorative des mains de Zico, rappelant son surnom impérial. Ce jubilé a symbolisé l’histoire contrastée d’un homme qui, malgré ses échecs, restera à jamais dans la mémoire des fans de football. Une étoile qui a brillé, mais s’est brûlée trop vite.