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En rugby, la Fédérale 3 à la portée du club du Pays de Thiers

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En rugby, la Fédérale 3 à la portée du club du Pays de Thiers

Suite au départ de Patrick Fongarnand en 2020, une coprésidence composée de Laurent Gozard, Valérie Chambriard et Gérard Bloc avait pris les rênes du club. Une reprise en main coïncidant, un an plus tard, avec la montée du Pays de Thiers Rugby (PTR) en Régional 1.

Jeudi 11 juillet, c’était l’heure du bilan avant une passation de pouvoir, la direction ayant décidé de passer la main. Les explications de Gérard Bloc.

Pourquoi avoir décidé de partir ?

J’avais déjà annoncé quelque temps avant que je souhaitais partir. À 70 ans, je ne représente pas l’avenir du club et je dois aujourd’hui passer plus de temps avec mon épouse pour raisons médicales. Quand on a décidé qu’on ne repartirait pas, on est allé voir Alban Baudry pour lui demander de prendre cette place. Il était un peu réticent au début et a fini par accepter.

Qui est Alban Baudry, le nouveau président du PTR ?

C’est un joueur de 33 ans qui a toujours évolué au PTR. Cette année, il s’est abîmé une cheville et a décidé de ne plus jouer. Il va faire grandir le club.

Quel bilan tirez-vous de ces quatre années d’exercice ?

Je veux d’abord dire que cela reste pour moi une belle expérience humaine et que je resterai présent à ma manière notamment pour la recherche de sponsors.

Au niveau sportif, dès notre prise de fonction, nous avons eu une décision à prendre qui a fait débat. La Fédération française de rugby (FFR) réorganisait l’ensemble des championnats ce qui permettait à la ligue de proposer pour notre équipe sénior une montée en R1 (ex Honneur) pour la saison 2021/2022.

Les avis étaient partagés, certains considéraient que l’équipe n’avait pas le niveau et que nous risquions d’envoyer les joueurs au "casse-pipe". Après avoir pris en compte les plus et les moins, nous avions décidé de valider la proposition de la ligue en considérant qu’au pire, nous reviendrions au niveau qui était le nôtre avant la Covid.

Aujourd’hui, le club est encore en R1. Nous sommes fiers d’avoir pu stabiliser le club qui a tout, aujourd’hui, pour aller encore plus haut.

La Fédérale 3 est à la portée du club ?

Oui, il faudra peut-être quelques années encore. L’équipe est très jeune, il faut de l’expérience. Il n’y a pas de plafond de verre. Regardez le CUC Aubière qui est monté en Fédérale 3 en 2022 et y est encore. Nous n’avions perdu que de trois points face à eux, la même année, en demi-finale territoriale de la ligue Aura.

Le club a tout ce qu’il faut au niveau administratif, mais l’accession est difficile, une seule équipe sur les 40 réparties en quatre poules y accède chaque année.

D’autres satisfactions ?

Je pense à la création de la section sportive au Lycée Montdory ou la signature de la convention avec le collège Sainte-Jeanne-D’Arc. Mais aussi la construction du préau attenant à la Maison du rugby ainsi que la mise en chantier de la salle de préparation physique. Une salle qui sera incontournable si le club passe à l’échelon supérieur.

Des regrets, enfin ?

Quand on a repris avec Valérie et Laurent, on a essayé d’être un peu plus exigeants avec la discipline. De limiter les fêtes par exemple. Ça n’a pas toujours été compris et certains ont essayé de nous mettre des bâtons dans les roues. On n’a peut-être pas réussi à fédérer tout le monde et une partie ne nous a pas suivis. Des erreurs, tout le monde en fait.

Propos recueillis par Yann Terrat

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