Pour le karaté, ce n’est pas « la kata »
Dimanche, le comité départemental de karaté a tenu son assemblée générale à Saint-Victor avec l’espoir de retrouver au plus vite le chemin des tatamis.
Avec vingt-sept clubs, 648 licenciés, le comité départemental qui avant la crise sanitaire comptait 760 karatékas dans ses rangs « ne va pas si mal que ça », affirme le président Philippe Paul.
« Nous avons plein de ressources, des experts pour organiser la vie des clubs »Au-delà de ce constat chiffré et des obligations d’organiser coupes et championnats départementaux, les passages de grades et d’assurer la formation des encadrants, reste aux clubs à reprendre le chemin des tatamis. Pas facile, mais encourageant.
« Nous avons plein de ressources, des experts pour organiser la vie des clubs », insiste le directeur technique départemental, Philippe Tabourdeau, qui met en exergue « la chance de posséder de multiples disciplines (*) dans l’Allier et d’une direction technique au complet qui permet le passage de tous les grades jusqu’au 4 dans le département ».
Un avantage que la dizaine de représentants des clubs présents apprécie alors que Philippe Tabourdeau aborde « l’économie des arts martiaux, autrement dit la rémunération des experts et encadrants n’est pas à la hauteur de leurs compétences ». Un avis partagé par Michel N’Guyen Dan Phu (8 dan), aujourd’hui superviseur national des arts martiaux vietnamiens.
(*) Du karaté do aux arts martiaux vietnamiens en passant par les arts martiaux du sud-est asiatique, le karaté jutsu, le yoseikan Budo, le krav maga, le wushu, le kata, le para-karaté et le karaté défensed.