Nouvelles

Licencié à Tulle (Corrèze), le karatéka Maxime Niel dans la cour des grands

0 9
Licencié à Tulle (Corrèze), le karatéka Maxime Niel dans la cour des grands

À son accent chantant, le doute n’est pas permis. Les racines familiales de Maxime Niel ne plongent pas dans la terre corrézienne, mais plutôt dans celle, plus ocre, du Tarn.

Voilà un an, le jeune homme de 19 ans originaire d’Albi a choisi Tulle pour préparer un DUT génie industriel et maintenance. « Je pouvais aussi aller à Perpignan, mais les locaux de l’IUT étaient vétustes et les tentations de la plage un peu trop grandes. Ici, avec le nouveau campus, c’est l’idéal », assure-t-il.

Ceinture noire à 16 ans

L’endroit presque rêvé pour conjuguer sereinement les études et la préparation à des compétitions sportives de haut niveau.

Tombé à 4 ans et demi dans la marmite du karaté, Maxime Niel nourrit de grandes ambitions dans cet art martial. Ceinture noire à 16 ans, champion de France fin 2019 et  2e de l’open international de Paris en mars 2020 en moins de 75 kg junior, en light contact, le néo-Tulliste entend poursuivre sur sa lancée alors qu’il passe cette saison chez les seniors.

Un défi conséquent à relever : « En junior, il n’y avait pas énormément de compétiteurs. Là, ça va être un peu plus dur avec des adversaires différents lors des tournois ».

Désormais licencié à l’École Tulliste de Shotokan, Maxime Niel s’entraîne la semaine à Tulle et le week-end à Albi.

Une préparation perturbée par la crise sanitaire. « Il a fallu s’adapter à la situation. Le club a pu mettre en place des cours en extérieur pour pallier la fermeture des dojos », se félicite le jeune homme.

Celui qui a choisi le karaté combat et alterne entre les différentes spécialités (traditionnel, contact et light contact) vise le 10 juillet prochain un podium à l’open international de Paris avec, en point de mire, les championnats de France en décembre prochain.

Environ 3.000 € pour une saison

Si Maxime Niel maîtrise sans soucis le côté sportif - il se prépare également pour décrocher un 2e dan -, il peine à trouver des sponsors pour financer sa saison et lui permettre de franchir un cap.

« Entre les déplacements, les frais d’inscription et l’achat de matériels spécifiques, le budget se monte à 3.000 € », explique le karatéka. Une partie sera financée par un job d’été.

Pour le reste, le jeune homme a créé une association à but non lucratif pour les personnes désireuses de le soutenir. Plus qu’un sponsoring, Maxime Niel cherche un partenaire qui partage ses valeurs et sa réussite en compétition dans une discipline qui lui a apporté « rigueur et assiduité ».

Contact. Les personnes désireuses de soutenir Maxime Niel peuvent le contacter par mail : mncompetitions@gmail.com. Facebook : mncompetitions.

Frédéric Rabiller

Загрузка...

Comments

Комментарии для сайта Cackle
Загрузка...

More news:

Read on Sportsweek.org:

Shotokan ryu karaté do
Shotokan ryu karaté do
Shotokan ryu karaté do
La Montagne

Autres sports

Sponsored