Karaté : il rentre dans le cercle des 7 hauts gradés fédéraux
Un 7e dan pour Dominique Dabert
C'est à l'institut national du judo à Paris que Dominique Dabert a obtenu le grade de 7 e dan en karaté, avec la remise de la ceinture blanche-et-rouge par le président de la Fédération française, Francis Didier.
L'examen national s'est déroulé devant un jury d'experts composé des plus hauts gradés de la fédération. Une épreuve en deux temps, comportant une partie technique en kimono et la soutenance d'un mémoire.
Pour la partie technique, il a demandé à Richard Cerange, entraîneur à Monistrol-sur-Loire, d'être son partenaire sur le tatami.
Pour son mémoire, le thème « Un club, une histoire, La Bourboule », s'est imposé comme une évidence, et lui a permis de revenir sur l'histoire de 34 ans dans ce club créé en 1976.
« A cette époque, j'avais 15 ans et j'étais passionné d'arts martiaux. J'ai convaincu mon senseï Jean-Louis Juillard d'ouvrir un club. Depuis, les plus grands noms du karaté français sont venus et viennent régulièrement en stage à La Bourboule et y ont même pris leur licence par amitié, tels Christophe Pinna, Serge Serfati, Jean-Louis Granet ».
A bientôt 59 ans, Dominique Dabert souhaitait se fixer un nouvel objectif pour l'année 2020, en essayant de monter une marche supplémentaire. Dans la région Auvergne, il est le deuxième karatéka à obtenir ce grade, avec Pascal Girodet.
« Un club, une histoire, La Bourboule »« Aujourd'hui, pour moi, ce grade valide la reconnaissance par mes pairs de 44 ans de pratique en rentrant dans le cercle des 7 hauts gradés fédéraux » confie-t-il. Dans la symbolique des grades, ce chiffre représente une étape importante et marquante sur l'expérience et le chemin parcouru.
Cette passion, qui reste le fil rouge de sa vie, est toujours intacte, tout comme le goût pour la transmission. « Je consacre d'ailleurs un chapitre dans mon mémoire sur cette transmission, redonner ce que l'on a reçu et appris des anciens, ceux qui ont la connaissance. J'ai passé le relais avec la chance et le bonheur d'avoir formé une cinquantaine de ceintures noires, des compétiteurs (trices) et des entraîneurs de clubs ».