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Judo: Ngayap Hambou décroche le bronze, mais le judo français attend toujours l'or

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Judo: Ngayap Hambou décroche le bronze, mais le judo français attend toujours l'or

Cette médaille est la septième pour l'équipe de France (deux argent, cinq bronze), mais l'absence de titre olympique après cinq journées de compétition commence à peser sur le moral des tricolores. Et l'échec de Marie-Eve Gahié (-70 kg), battue mercredi en repêchage, a plombé encore un peu plus l'ambiance.

"Je n’ai pas reconnu Marie-Eve aujourd’hui, je ne sais pas ce qui s’est passé", a regretté l'entraîneur de l'équipe de France Christophe Massina: "Elle avait ce qu’il fallait pour être sur la boîte et même pour aller chercher le titre, mais on n'a pas vu son judo".

Les meilleures chances d'or reposent désormais entre les mains de Madeleine Malonga (–78 kg), Romane Dicko (+78 kg) et évidemment Teddy Riner (+100 kg). Mais la Fédération française, qui visait dix médailles dont quatre titres, commence à être pressée par le temps: "On a besoin d’or, et en dehors du besoin c’est important pour les athlètes d'être dans cette dynamique", a reconnu Massina.

Ngayap, avec sa médaille de bronze décrochée pour ses premiers Jeux à 23 ans - deux jours après l'argent de son pote d'entraînement Joan-Benjamin Gaba -, rappelle toutefois que la France dispose toujours d'une rassurante réserve de jeunesse.

Le Français s'est incliné en demi-finale face à plus fort que lui: le Japonais Sanshiro Murao, qui l'avait déjà battu lors de leurs deux précédentes confrontations.

Mais il a su rebondir pour aller décrocher sa toute première médaille dans un grand championnat international, en dominant le Brésilien Rafael Macedo dans l'ultime combat pour le bronze.

"Forces spéciales"

"Il n'était pas favori, et je pense qu'il y est allé en tant que chasseur. Ce n'est pas lui qui était chassé. Et quand on y va en tant que chasseur, on y va avec plus de liberté", a analysé son frère aîné Marc, lui-même judoka de haut niveau, sparring-partner en équipe de France.

Trois fois médaillé en Grand Chelem (un argent, deux bronze), celui que ses copains appellent "MG" avait gagné sa sélection pour les Jeux - dans cette catégorie sans leader naturel en France - grâce à sa médaille de bronze au Grand Chelem de Paris début 2024.

Avec Gaba, il fait partie d'un groupe baptisé les "Forces spéciales", chapeauté par l'entraîneur-mentor Stéphane Frémont depuis deux ans à l'Insep et désormais chez les Bleus.

"On les a éduqués au travail, en leur disant que sur la planète +lorsque vous ne faites pas les efforts, d'autres les font à votre place+", assure Frémont.

"On les avait pris pour la compétition par équipes, parce qu'elle est importante, mais au fur et à mesure de la préparation, on voyait que d'équipiers, ils devenaient des individualités", a de son côté rappelé ces derniers jours Baptiste Leroy, responsable de l'équipe de France masculine.

Reste que pour les titres, mieux vaut compter sur l'expérience: Dicko, Malonga et Riner portent désormais sur leurs épaules la responsabilité de "dorer" le bilan du judo français.

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