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Judo, natation ou escrime : quelle discipline rapportera le plus de médailles à la France aux JO 2024 ?

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Judo, natation ou escrime : quelle discipline rapportera le plus de médailles à la France aux JO 2024 ?

Le judo veut rester en tête

Première à Rio en 2016. Première à Tokyo en 2021. Et encore première discipline à Paris cet été. C’est écrit d’avance : le judo va offrir au sport français un véritable feu d’artifice de titres et de médailles.

Commençons par l’un des plus grands sportifs français de tous les temps : Teddy Riner. Depuis sa première médaille olympique (Pékin 2008), à seulement 19 ans, le poids lourd est décidé à marquer l’histoire. À Paris, il a l’occasion de devenir le seul sportif français avec quatre (voire cinq avec la compétition par équipes) sacres olympiques. Invaincu depuis sa médaille de bronze aux Jeux Olympiques de Tokyo, on ne voit personne lui barrer la route.

Dix podiums dans le viseur

Il en est de même pour Clarisse Agbegnenou. Double championne olympique en titre (-63 kg et par équipe mixte), la sextuple championne du monde est obsédée par une chose : prouver qu’on peut continuer à gagner même en étant devenue maman. Dans quelques jours, elle triomphera de nouveau et effectuera le signe A (pour sa fille Athéna) avec ses doigts.

Si le judo français s’est longtemps reposé sur son duo Agbegnenou - Riner, une autre prodige va prendre la lumière aux Jeux : Romane Dicko, 24 ans. Médaillée de bronze à Tokyo, championne du monde en 2022, son heure est venue.

Trois sacres, c’est le minimum attendu pour le judo français. Et attendez : on ne vous a pas parlé de Boukli, Buchard, Gahié et Malonga. Toutes capables d’obtenir une médaille, voire le Graal suprême. La fédération vise dix podiums, quatre sacres. C’est sûr : le judo sera la première discipline pourvoyeuse de médailles et de titres pour le sport français dans quelques jours. On peut même parier. En cas de défaite, on accepte de prendre un uchi-mata de Teddy Riner…

Escrime : la force est avec eux

La force est avec eux. La force de l’habitude, qui escorte son statut de sport numéro un dans l’histoire olympique pour la France, mais aussi la force du nombre. L’équipe de France d’escrime sera, en effet, présente dans toutes les armes (fleuret, épée et sabre) et sur tous les tableaux (individuel et équipes) durant ces JO. Seule l’Italie a réussi cette prouesse, qui garantit de voir du Bleu tous les jours sous la verrière du Grand Palais, du 27 juillet au 4 août. Cette salle grandiose, nichée entre la Seine et les Champs-Élysées, accueillera plus de 9.000 personnes chaque jour de compétition. De quoi donner de la force à nos escrimeurs.

Le grand huit à Paris ?

À toutes ces bonnes raisons d’espérer le jackpot pour l’escrime française, s’ajoute une logique sportive : nos tireurs figurent parmi les meilleurs du monde et collectionnent titres et podiums en grands championnats. La délégation française a ainsi ramené huit médailles (quatre en or) de l’Euro en Suisse le mois dernier, et encore, avec quelques tuiles. Sara Balzer, la reine du sabre mondial sur la saison écoulée, s’était abstenue, comme l’épéiste Yannick Borel (quadruple champion d’Europe), tous les deux gênés par des soucis physiques. Ils seront bien là à la fin du mois, aux côtés du champion olympique d’épée Romain Canonne, d’Enzo Lefort et de ses potes fleurettistes, qui s’étaient également parés d’or à Tokyo en 2021.

Au Japon, l’équipe de France d’escrime était dans ses standards avec cinq breloques. Elle en vise huit à domicile. On fait ce pari aussi. Pas sûr que beaucoup de sports pourront venir la chercher sur ce terrain.

Kévin Cao, Florent Leybros et Raphaël Coquel

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