Fin de saison animée pour le Yokaï judo club

Champs-sur-Tarentaine-Marchal. Fin de saison animée pour le Yokaï Judo Club.... Alors qu'il n'a débuté ses activités qu'en septembre, le Yokaï judo club (YJC), implanté à Champs-Marchal, Condat et Saignes, grandit à vitesse grand V.

Avec l'objectif de développer la pratique sur le territoire, en particulier, auprès des jeunes, il continue d'abord de se structurer. Dans ce sens, un de ses encadrants, Virgile Pavia vient d'obtenir l'examen 5 e dan (*). « C'est le grade le plus haut qu'il soit possible d'obtenir à cet âge-là. C'est un super résultat pour lui et pour le club », se réjouit Richard Pavia, le directeur technique du YJC, en parlant de son fils qui n'a que 29 ans.

« Dans le Cantal, il y a 24 ans qu'il n'y avait pas eu de 5 e dan », a reconnu le président de Cantal judo, le 8 juin dernier, lors de l'assemblée générale du comité départemental. Pour préparer cet examen, Virgile a pu compter sur son plus jeune frère, Ulysse, comme sparring-partner. Un partenaire, une opposition, de choix puisqu'à 17 ans, le plus jeune de la (grande) famille Pavia, où tous sont passionnés de judo, vient de valider son grade de 2 e  dan.

« En fait, s'il avait fait le nécessaire jusque-là, Ulysse attendait sa date d'anniversaire (14 juin) pour valider ce grade », précise encore le papa, 7 e dan, qui est à l'origine de la création du YJC. Le YJC, qui dans son optique de développement et de développement du judo sur le secteur, s'est aussi engagé dans divers projets, dont proposer la pratique de judo dans d'autres communes, dès la rentrée de septembre. Surtout, il va aussi organiser un stage de judo, du lundi 15 au vendredi 19 juillet, auquel sont déjà inscrits une cinquantaine de jeunes de 8 à 17 ans. Un rendez-vous qui se fera en présence d'athlètes de haut niveau, dont Automne Pavia, soeur de Virgile et Ulysse et marraine du club, et sur lequel va s'appuyer la Fédération française de judo et ses partenaires pour inaugurer « l'opération 1.000 dojos » qui a permis au club de bénéficier de plusieurs jeux de tatamis. 

(*) En mai à Brétigny-sur-Orge. Sur 34 % de reçus, il était le plus jeune ; le plus âgé avait 66 ans. En France, la délivrance des dan est contrôlée par l’État. La reconnaissance officielle des différents dan est un pré-requis pour se présenter aux examens afin d'obtenir les diplômes d'État de la discipline qui permettent à la personne d'enseigner à titre professionnel : le 1 er dan est requis pour le BPJEPS, le 2 e dan est requis pour le CQP et DEJEPS et le 3 e dan pour le DESJEPS.