Ronaldo veut finir avec Messi
Depuis plus de quinze ans, ils ont structuré le football mondial autour de leur duel. Cristiano Ronaldo et Lionel Messi s’approchent désormais du crépuscule de leur carrière, et chaque déclaration, chaque rumeur prend une dimension symbolique. En Espagne, une information a récemment fait grand bruit : le Portugais rêverait de terminer son parcours en partageant enfin le même vestiaire que l’Argentin.
À 40 ans, Ronaldo ne cache plus que la fin se rapproche. Installé à Al-Nassr, il a déjà évoqué la difficulté émotionnelle que représentera sa retraite. De son côté, Messi, 38 ans, avance avec plus de prudence, tout en restant engagé dans un projet à moyen terme. Leur long face-à-face, nourri par onze Ballons d’Or à eux deux, a toujours été marqué par une rivalité intense, mais aussi par un respect mutuel assumé.
Une rumeur soigneusement mise en scène
L’origine de cette histoire se trouve dans la presse espagnole, qui évoque un Ronaldo prêt à tourner la page de cette rivalité pour rejoindre Messi à Inter Miami. Le scénario est séduisant : une dernière aventure commune en Major League Soccer, sous les projecteurs américains, avec une portée marketing et symbolique sans précédent. Les arguments avancés mêlent lassitude sportive, projet de vie différent et proximité avec l’écosystème de Miami.
Le récit insiste aussi sur la relation cordiale entre les deux hommes. Messi a souvent salué la qualité et la longévité de son rival, quand Ronaldo n’a jamais caché son admiration pour l’Argentin. Imaginer leurs trajectoires se rejoindre une ultime fois nourrit naturellement les fantasmes.
Une lecture à prendre avec précaution
Mais derrière le storytelling, la réalité est tout autre. En Espagne, le 28 décembre correspond à l’équivalent du poisson d’avril. Plusieurs indices trahissent le caractère satirique de l’article à l’origine de cette rumeur, jusqu’au nom de son auteur, fictif. Autrement dit, il ne s’agit pas d’un projet réel.
Ronaldo et Messi ne devraient donc jamais jouer ensemble. Leur légende restera celle d’une opposition permanente, jusqu’au bout. Et peut-être est-ce précisément ce qui rend leur histoire aussi unique.

