Revue de Presse PSG : Ligue 1, FC Metz, Ndjantou…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce dimanche 14 décembre 2025. La victoire sur la pelouse du FC Metz (2-3), le PSG retrouve provisoirement son fauteuil de leader, la belle performance de Quentin Ndjantou.
Dans son édition du jour, L’Equipe revient sur la victoire du PSG sur la pelouse du FC Metz (2-3). Dans une rencontre disputée, une équipe parisienne remaniée s’est imposée face à la lanterne rouge du championnat (2-3) et récupère provisoirement son fauteuil de leader, en attendant le résultat du RC Lens face à l’OGC Nice ce dimanche. « Dans une seconde période décousue au possible, il fallait se pincer pour y croire en voyant le champion d’Europe en titre secoué. » Alors qu’ils poussaient pour égaliser à 2-2, les Messins ont été punis sur un contre-éclair de Désiré Doué, au bout d’un rush de 50 mètres (3-1, 63e). La réduction de l’écart de Giorgi Tsitaichvili (3-2, 81e) a redonné espoir à toute une équipe en fin de rencontre, mais en vain. Trois jours après un résultat nul frustrant en Ligue des champions face à l’Athletic Bilbao (0-0), Luis Enrique avait décidé d’aligner une équipe remaniée à Saint-Symphorien. Et les Rouge & Bleu ont eu du mal à mettre du rythme en début de match. Il a fallu attendre un coup de pied arrêté de Lee Kang-In pour voir Gonçalo Ramos ouvrir le score (1-0, 31e). Par la suite, Paris a eu les espaces pour inscrire un deuxième but grâce à Quentin Ndjantou, suite à un excellent travail d’Ibrahim Mbaye sur son côté gauche (2-0, 39e). La première réduction de l’écart des Grenats par Jessy Deminguet, juste avant la pause, a laissé en vie l’équipe messine (2-1, 42e).
En seconde période, Luis Enrique a décidé de lancer la grosse artillerie avec les entrées de Désiré Doué, Bradley Barcola et Khvicha Kvaratskhelia. Des changements qui ont amené une désorganisation dans une structure qui manquait déjà d’automatismes. Avant de trembler en fin de match, les Rouge & Bleu ont eu la possibilité d’aggraver la marque par Ibrahim Mbaye, Désiré Doué ou encore Bradley Barcola. « Cet étonnant 3-2 s’explique autant par la lassitude physique et mentale de certains Parisiens, évidente et logique, le dynamisme parfois brouillon d’autres moins habitués à jouer, et enfin le courage de Messins résiliants et pas apeurés. Mais au bout du compte, Paris s’envole aujourd’hui à Doha pour aller chercher son sixième trophée de l’année 2025 dans la peau du leader provisoire de L1, mettant la pression sur les Lensois », conclut L’E.
Le quotidien sportif fait également un focus sur la performance de Quentin Ndjantou. Aligné dans l’entrejeu, le Titi de 18 ans a inscrit son premier but en professionnel face au FC Metz, devenant le 19e Parisien à marquer cette saison et le 17e en Ligue 1. Pour sa 13e apparition de la saison, le polyvalent Titi se souviendra longtemps de cette première avec son club formateur et n’a pas manqué de remercier Luis Enrique « de lui avoir donné sa confiance. » Le coach parisien et son staff l’avaient remarqué il y a quelques mois lors d’un triplé retentissant face à l’Atalanta Bergame en Youth League (5-1, le 17 septembre). Depuis, le technicien espagnol a décidé de l’intégrer dans le groupe professionnel. Sa polyvalence lui a permis d’évoluer à plusieurs postes (relayeur, ailier et numéro 9).
« C’est la surprise de la saison ! Il a cette qualité de savoir effectuer des appels en profondeur avec et sans ballon. Il a la capacité de partir de loin, de derrière. Comme milieu et aussi comme attaquant, il a une très bonne qualité et on espère beaucoup de lui », s’est réjoui Luis Enrique après le match. Son but face au FC Metz résume parfaitement sa polyvalence. Alors qu’il évoluait comme un numéro 8, il s’est retrouvé en attaquant de pointe pour conclure du pied droit le service parfait d’Ibrahim Mbaye. Il aurait aussi pu être crédité d’une passe décisive en fin de première période sur une action non-conclue par Gonçalo Ramos. La performance des deux Titis (Ibrahim Mbaye et Quentin Ndjantou) a été salué par le coach messin, Stéphane Le Mignan : « Ce sont les meilleurs jeunes de leur génération en France et ils s’épanouissent car il y a un jeu stable et leur intégration (en pro) est plus facile. Mais ce qu’ils réalisent reste remarquable. »

