OM-Monaco : les graves accusations
Qui va bien terminer la semaine après une victoire en Ligue des champions ? L’OM possède l’avantage du terrain contre l’AS Monaco, à l’occasion de l’affiche la 16e journée de Ligue 1, même si les joueurs de Roberto De Zerbi restent à domicile sur une petite catastrophe contre Toulouse (2-2. 14e j.). Les Olympiens vainqueurs de l’Union Saint-Gilloise, mardi soir à Bruxelles (2-3), semblent mieux armés que leurs concurrents du Rocher, victorieux dans le même temps à Louis-II des Turcs de Galatasaray (1-0).
Ce choc au stade Vélodrome entre l’OM, troisième du classement, et l’AS Monaco, septième, rappelle par ailleurs un scandale supposé par Arsène Wenger, le manager légendaire d’Arsenal et aujourd’hui au service de la Fifa pour porter la bonne parole de la Fédération internationale. Quand l’Alsacien entraînait l’équipe monégasque, il s’était laissé aller à des insinuations contre le club marseillais alors intouchable sportivement au début des années 1990.
Ces propos ont été rapportés par Emmanuel Petit, champion du monde 1998 et joueur de Wenger à Monaco et Londres. Dans son livre “A fleur de peau.”, l’ancien milieu de terrain évoque une rencontre perdue à domicile par l’ASM contre l’OM le 18 avril 1992 (0-3).
Un an avant VA-OM
« Arsène me passe les buts au ralenti et finit par me demander : « À quoi penses-tu lorsque tu vois ces buts ? » Je finis par lui dire que nous avons commis des erreurs de débutants, ce qui n’est pas dans nos habitudes. Il me répond : « Tu peux t’en aller. C’est la confirmation de ce que je pense également. Nous sommes plusieurs à supposer que certains de nos joueurs ont été achetés par Marseille” ».
Aucune procédure judiciaire n’avait concerné ce match de la 36e journée de Championnat, décisif pour le titre. Contrairement à l’année suivante. Le devenu tristement célèbre VA-OM de mai 1993 avait révélé, lors d’un procès, la corruption organisée par Bernard Tapie, le président de l’OM, et Jean-Pierre Bernès, son bras-droit dans le club marseillais.

