Revue de presse PSG : numéro 9, Safonov, deuxième partie de saison…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce samedi 13 décembre 2025. Le casse-tête du numéro 9 sans Dembélé, le PSG convaincu que sa deuxième partie de saison sera meilleure, Matvey Safonov peut-il bousculer la hiérarchie…
Dans son édition du jour, L’Equipe se penche sur le poste d’attaquant de pointe au PSG et de la difficulté pour Luis Enrique de trouver une solution durable en l’absence d’Ousmane Dembélé. Peut-on être un numéro 9 efficace dans une équipe de Luis Enrique ? Ce sujet mériterait une réflexion approfondie, avance le quotidien sportif. Au PSG, le technicien parisien a fait de son animation avec un « faux 9 » une règle quasi immuable. Avec la réussite qu’a connue la saison dernière Ousmane Dembélé. « En l’absence régulière du Ballon d’Or depuis le début de saison, l’Asturien a cherché des solutions. Six joueurs – Senny Mayulu (8 fois), Désiré Doué (1), Dembélé (4), Gonçalo Ramos (7), Quentin Ndjantou (1), Lee Kang-in (1) – se sont essayés à ce poste lors de la phase aller. Le premier cité a pu apparaître ponctuellement comme une solution efficiente. Sans résultat durable », analyse L’Equipe. Si Luis Enrique fait autant tourner en pointe, c’est parce qu’aucun candidat ne lui donne entière satisfaction. Il faut dire que le cahier des charges est exigeant. L’Asturien n’affectionne pas les « 9 » de surface ou les artificiers qui viennent juste finir le travail. Il veut non seulement un joueur mobile, qui sente le jeu et y participe comme un milieu supplémentaire, connecte les lignes et ouvre des espaces, mais il veut en plus qu’il soit décisif, directement ou indirectement, assure le quotidien sportif. « À ce poste, où d’autres se sont cassé les dents avant (Asensio, Kolo Muani), Ramos est trop peu influent, Mayulu trop irrégulier, Lee trop prévisible, Doué trop effacé. Un chiffre éloquent : cette saison, sur les 53 buts marqués par Paris, seuls 9 ont été inscrits dans le jeu par l’attaquant qui occupait le rôle d’avant-centre au moment de marquer. » Dans ses rangs, le PSG possède pourtant un avant-centre de métier avec Ramos. Le Portugais présente même un bilan statistique honorable puisqu’il est co-meilleur buteur de l’équipe avec six réalisations malgré le 16e temps de jeu de l’effectif (828 minutes). En début de saison encore, il était la doublure naturelle de Dembélé. Depuis deux mois, Ramos a perdu du terrain et apparaît comme le 3e ou 4e choix. Au-delà de ses stats, l’impression diffusée par ses prestations ne plaide pas en sa faveur. Ce n’est pas une surprise, mais il n’a pas le profil adapté au jeu de position de Luis Enrique, même si son engagement et son état d’esprit sont irréprochables. En interne, on se félicite de disposer d’un joueur de surface, précieux dans certaines configurations de match. Et on repousse tout départ à court terme, lance L’Equipe. Ousmane Dembélé, par sa justesse technique, cette faculté à connecter l’animation, colle en tout avec ce que Luis Enrique attend d’un attaquant axial. S’il retrouve ses sensations athlétiques, il pourrait apparaître comme LA solution idoine.
Le quotidien sportif parle aussi de la deuxième partie de saison du PSG qui approche. Confronté à une série de blessures lors de la phase aller, le club de la capitale se dit convaincu que sa deuxième partie de saison sera meilleure. Dans les projections de Luis Enrique, l’après-Noël doit marquer une bascule en termes de ressources et par ricochet de niveau de jeu. Il n’est pas commun de traverser quatre premiers mois de compétition avec, en moyenne, trois joueurs majeurs sur le flanc, explique L’Equipe. « Alors que Nuno Mendes et Désiré Doué doivent encore parfaire leur condition après leur retour mercredi soir à Bilbao (0-0), c’est à travers ces circonstances atténuantes que le staff a analysé la première partie de saison. Avec la conviction que l’équipe retrouvera de sa superbe lorsque l’effectif sera au complet. » Et à l’abri des blessures ? Dans ce domaine, malgré l’absence de garanties, il règne en interne la sensation que le plus dur est passé. Et que c’est aussi à travers les difficultés que l’on grandit, alors que la trêve hivernale offrira pour la première fois de la saison une plage de repos (très courte) pour récupérer, avance le quotidien sportif. Partant de ce principe, la manière dont Vitinha et ses équipiers ont jusque-là mené de front Ligue 1 / Ligue des champions malgré les impondérables a fait dire à Luis Enrique que le PSG était déjà une meilleure équipe que la saison passée à ce même stade de l’année. Dans le sillage de la saison passée lorsqu’il s’était retrouvé au bord du précipice en C1 lors de la phase de ligue, la première partie de saison aura au moins attesté d’un certain savoir-faire dans sa capacité à surmonter les difficultés, conclut le quotidien sportif.
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