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Revue de Presse PSG : LdC, Athletic Bilbao, Zaïre-Emery, Doué…

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Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce jeudi 11 décembre 2025. Le match nul frustrant sur la pelouse de l’Athletic Bilbao (0-0), la prestation très solide de Warren Zaïre-Emery, le retour encourageant de Désiré Doué…

Dans son édition du jour, L’Equipe consacre sa Une au match nul concédé par le PSG sur la pelouse de l’Athletic Bilbao (0-0) dans le cadre de la 6e journée de Ligue des champions. Toujours bien placé pour une qualification directe pour les huitièmes de finale de la compétition, le champion d’Europe en titre peut regretter son inefficacité face à un Unai Simon infranchissable et élu homme du match. Après une première période d’une grande faiblesse technique, les joueurs de Luis Enrique ont su montrer un visage plus séduisant au retour des vestiaires mais ont pêché dans la finition. Les Rouge & Bleu ont concédé leur premier 0-0 européen depuis dix ans (face au Real Madrid en 2015). Si cela peut s’apparenter à une contre-performance pour le champion sortant, il y a quelques signes d’encouragements d’un retour en force. « D’abord le pressing, cette manière de s’installer pour ne pas reculer, de voler des ballons dans toutes les zones, et d’avoir une bonne attitude collective : comme face à Rennes (5-0), on l’a revu par séquence, même s’il s’est très sérieusement distendu entre la 20e et 35e minute, puis pendant quelques minutes en fin de match », constate L’E.

Ensuite, l’animation offensive et les mouvements des ailiers (Bradley Barcola et Khvicha Kvaratskhelia) ont permis aux milieux de se projeter, comme les nombreuses montées de Fabian Ruiz, notamment en seconde période. Le PSG aurait dû remporter cette rencontre mais a été puni par sa maladresse face au but adverse à l’image des occasions manquées par Senny Mayulu et Bradley Barcola. Les Parisiens aurait aussi dû bénéficier d’un penalty pour une énorme poussette sur João Neves dans la surface, rapporte le quotidien sportif. Assuré d’être à minima barragiste, le club de la capitale se remettra de ce contre-temps, à condition de bien finir le travail face au Sporting (20 janvier) et Newcastle (28) pour sécuriser sa place dans le top 8 européen, synonyme de qualification directe pour les huitièmes de finale de Ligue des champions.

Le quotidien sportif salue la prestation de Warren Zaïre-Emery au poste de latéral droit. En l’absence d’Achraf Hakimi, le Titi continue d’impressionner après avoir bien contenu le danger offensif principal de l’Athletic, Nico Williams. En pleine crise de confiance la saison passée, l’international français offre des garanties de très haut niveau à un poste qui n’est pas le sien. Toujours soutenu par Luis Enrique dans sa période délicate, l’international français « peut, à très haut niveau, être une alternative à Achraf Hakimi », même s’il faudra encore deux ou trois tests pour confirmer cela. Son passage en équipe de France Espoirs en octobre dernier lui a redonné confiance. « Zaïre-Emery a retrouvé ses sensations et une forme d’instinct, d’insouciance qu’il avait fini par perdre l’an dernier. Ce come-back n’est pas si surprenant. Les jeunes joueurs ont des cycles de progression. Ce qui l’est désormais beaucoup plus, c’est sa capacité à intégrer les codes du poste de latéral droit. Il donne l’impression d’avoir pris goût à ces duels en un contre un face à l’ailier. Nico Williams, à l’exception de deux ou trois séquences en fin de match, n’a pas existé », analyse L’Equipe. Il faudra encore du temps et d’autres profils d’ailiers pour que Warren Zaïre-Emery développe sa culture défensive et soigne quelques placements. S’il n’aura jamais la puissance offensive d’Achraf Hakimi, le Titi n’hésite pas non plus à prendre sa chance de loin et à être une menace régulière. À cela s’ajoutent des débordements et des relais sur son couloir droit. Reste désormais à savoir s’il peut aussi devenir une alternative intéressante au poste de latéral droit en équipe de France. Pour le moment, « Didier Deschamps s’est toujours refusé, en privé, à l’imaginer. Peut-il changer d’avis ? »

Cette rencontre à San Mamés a aussi été marquée par le retour à la compétition de Désiré Doué. Absent depuis le 29 octobre en raison d’une lésion de grade 3 à la cuisse droite, le numéro 14 du PSG a fait son retour sur la pelouse en seconde période. Décisif dès son retour à la compétition en octobre dernière, après une blessure à un mollet qui l’avait éloigné des terrains pendant un mois, l’international français avait tenu quatre rencontres avant de retrouver l’infirmerie. Le double buteur de la finale de Ligue des champions possède une capacité de récupération assez rare. « Depuis plus d’une semaine, totalement remis sur pied, Doué piaffait de retrouver la compétition. Il aurait pu revenir contre son ancien club (le Stade Rennais), le week-end dernier, mais le staff – échaudé par la dernière fois – a redoublé de prudence. Le double épisode Dembélé-Doué de septembre a convaincu Luis Enrique et ses adjoints d’étirer un peu plus les délais avant de retrouver le groupe et les terrains », rapporte L’E.

Et Désiré Doué a fait son apparition sur la pelouse peu après l’heure de jeu avec pour objectif de débloquer cette rencontre grâce à sa qualité de dribbles. S’il n’a pas fait basculer la rencontre, l’international français a été à l’origine de deux occasions parisiennes. Il a d’abord servi magnifiquement Bradley Barcola, qui a touché la transversale (65e) puis a fait un décalage pour Fabian Ruiz en fin de match mais l’Espagnol a buté sur Unai Simon (87e). Cette demi-heure sur la pelouse a semé des promesses (24 ballons touchés) mais il doit encore retrouver des jambes pour se montrer plus efficace (1 dribble réussi sur 6). « Mais avec ses acolytes des ailes aux jambes retrouvées, il annonce un cocktail prometteur une fois que la machine sera relancée à plein régime. »

De son côté, Le Parisien revient aussi sur ce match nul entre l’Athletic Bilbao et le PSG (0-0) en Ligue des champions. « Un point n’est pas une mauvaise affaire mais il ne s’agit pas d’une bonne non plus dans le sens où Paris avance en ralentissant. Il aurait pu se mettre à l’abri dans le top 8, qu’il ne quitte plus depuis le début de la saison, et il a eu les occasions pour cela. D’où les motifs d’agacement ou simplement les regrets. » Le club parisien occupe désormais la 3e place du classement. En seconde période, les joueurs de Luis Enrique ont multiplié les offensives pour tenter de tromper la vigilance d’Unai Simon. Le portier espagnol s’est interposé à deux reprises devant Senny Mayulu, « confirmant les limites de la transformation d’un milieu en faux numéro 9 », puis sera sauvé par sa transversale sur un tir de Bradley Barcola au terme d’une action collective de grande classe. « L’ancien Lyonnais, avec l’apparition des espaces, livre des courses phénoménales dans la profondeur où son corps fend l’air mais il demeure un junior devant le but, comme s’il s’en était toujours désintéressé ou qu’il rechigne à progresser. Il refuserait de passer un cap qu’il ne s’y prendrait pas autrement même si on pense, on espère plutôt, qu’il y arrivera un jour. Il deviendrait alors une terreur. » L’Athletic Bilbao aura parfaitement gêné le milieu parisien par son agressivité et son pressing, en limitant notamment l’influence de Vitinha dans la relance.

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