Lyon épatant, Strasbourg renversant !
Après un premier accroc à Séville contre le Betis il y a quelques semaines (0-2), l’Olympique Lyonnais s’est révolté avec brio pour reprendre sa marche en avant dans cette phase régulière de Ligue Europa. Paulo Fonseca doit composer avec une véritable hécatombe dans son effectif, mais le onze aligné ce jeudi en Serbie lui a donné la meilleure des réponses, trois jours après une prestation très terne à Auxerre (0-0).
Les Lyonnais n’ont jamais vraiment tremblé parce qu’ils ont su se faciliter la tâche en débloquant la situation très tôt. Abner, à la limite du hors-jeu, a conclu un joli mouvement collectif sur la première offensive de l’OL (0-1, 4e). Le buteur a ensuite enfilé son costume de passeur pour distiller un caviar à Tolisso sur le but de break (0-2, 26e). L’OL a déroulé pour sceller définitivement sa victoire dès la mi-temps, Niakhaté transformant avec autorité un penalty obtenu par Sulc (0-3, 35e). Le second acte a été une formalité pour les hommes de Fonseca, dont la victoire a viré à la correction. Intenable, Tolisso y est allé de son triplé en marquant deux nouveaux buts en trois minutes (51e, 53e), tandis que Karabec a aussi trouvé le chemin des filets dans ce temps fort lyonnais (62e). Le score n’est plus évolué. L’OL prend les commandes du classement.
Strasbourg fait un gros coup
De son côté, le Racing Club de Strasbourg se frottait à un gros morceau puisque Crystal Palace, cinquième de Premier League, se présentait à la Meinau. Malgré une entame de match convaincante, les joueurs de Liam Rosenior ont progressivement laissé la formation britannique prendre le dessus tactiquement, avant une ouverture du score logique signée Mitchell (0-1, 35e). Mais le club alsacien a trouvé les ressources physiques et mentales pour refaire surface. Bien servi par Moreira, Emegha n’a pas tremblé pour égaliser en seconde période (1-1, 53e). Mieux, El-Mourabet a redonné l’avantage aux Alsaciens à l’entame du dernier quart d’heure, inscrivant au passage son premier but en carrière avec son club formateur (2-1, 77e). Un avantage que le Racing a conservé précieusement jusqu’au coup de sifflet final.

