Deschamps-Riolo, le jour où tout a basculé
Jeudi dernier, s’est déroulé le procès opposant Didier Deschamps à Daniel Riolo, devant la XVIIe chambre du tribunal correctionnel de Paris. Le sélectionneur tricolore poursuivait le journaliste en diffamation.
C’est la nature de la gravité de la blessure de Karim Benzema, à l’aube du Mondial 2022, qui s’est retrouvée au cœur des débats. Sauf que l’animosité entre les deux hommes date de 2015. Auparavant, ceux-ci entretenaient d’ailleurs de bonnes relations professionnelles.
Tout a basculé le jour où Daniel Riolo a évoqué sur les ondes de RMC que Didier Deschamps était au courant de la grève que les Bleus préparaient à Knysna, en 2010. Alors entraîneur de l’Olympique de Marseille, le champion du monde 1998 n’aurait jamais cherché à donner l’alerte. « De toute façon, dès qu’il y a une affaire louche dans le football français, Deschamps n’est jamais loin », avait lâché, à l’époque, le compagnon de Géraldine Maillet dans « L’After Foot ».
Deschamps-Riolo, dix années d’animosité
« Arrive cette émission où je dis ça. Il est forcément très étonné, confie le journaliste sportif au micro de Radio J. Le lendemain, il me téléphone, j’étais au parc avec les enfants et là il part en furie. ‘Comment tu peux dire un truc pareil ? Méfie toi quand tu dis des choses comme ça.’ J’explose moi aussi, je lui demande s’il est en train de me menacer. »
Le jugement sera rendu le 30 janvier 2026, à 13h30. Daniel Riolo, qui a assuré avoir « fait une enquête avant de parler à l’antenne », encourt un euro symbolique d’amende. S’il est reconnu coupable, il devra probablement lire un message d’excuses à l’antenne de son employeur.

