Christophe Josse – Daniel Bravo : Le clash !
Le clash était inattendu. Ce samedi, lors de la rencontre Brest-PSG sur beIN SPORTS, Christophe Josse et Daniel Bravo se sont affrontés en direct. Un échange vif, des désaccords affichés, une tension palpable entre les deux commentateurs qui forment pourtant un duo depuis des années. Les téléspectateurs ont assisté, médusés, à cette passe d’armes inhabituelle. Le sujet ? Un carton jaune distribué à Achraf Hakimi en début de match. Une sanction qui a mis le feu aux poudres entre les deux hommes et révélé des divergences de fond sur l’arbitrage moderne.
Josse défend les arbitres, Bravo ironise
En réalité, le « clash » était moins spectaculaire qu’on pourrait le penser. Mais l’échange a suffi pour mettre en lumière un désaccord profond. Tout a commencé lorsque Hakimi a écopé d’un carton jaune pour avoir empêché un contre-attaquant brestois de se développer rapidement. Daniel Bravo a immédiatement contesté : « Un carton jaune parce qu’il a râlé, je pense, Christophe. » Josse a rectifié : « Non, non, non, non, non. Jérémy Pignard l’a expliqué parce qu’il a empêché la progression vers le but adverse. » Bravo, sarcastique : « Oui, mais là, si on met un jaune pour ça… Ce sont des consignes alors. »
Christophe Josse a alors coupé son collègue : « Daniel, laissez-moi terminer, s’il vous plaît. J’en ai discuté avec Jérémy Pignard en avant-match. Ils ont des consignes très strictes, très précises. De l’UEFA et de la FIFA, il faut mettre des cartons sur toutes les situations qui le méritent. » Une manière de rappeler que les arbitres appliquent des directives. Mais Daniel Bravo n’a pas désarmé, répondant avec ironie : « D’accord. Le joueur, il s’en va, donc ils vont le laisser partir ? D’accord. J’ai compris. C’est très football, ça, en début de match comme ça. »
Un débat qui en dit long
L’échange s’est poursuivi, Josse insistant : « Ils ont des consignes. On leur donne des consignes. Il faut qu’ils les appliquent. » Bravo a continué de pousser : « Si on met des cartons sur ce type d’action en début de match, ils ne vont pas finir beaucoup de matchs. On va arrêter les matchs parce qu’ils ne sont pas assez nombreux, les défenseurs. » Josse, agacé, a tranché : « Oui, j’ai mon opinion aussi, et je vous donne juste les explications objectives. » Bravo a conclu, résigné : « Oui, c’est la bonne explication, mais je ne comprends pas. »
Un échange d’une minute, pas davantage. Mais suffisant pour révéler que derrière les années de complicité apparente, Josse et Bravo ne partagent pas la même vision du football. L’un défend l’application stricte des règles, l’autre privilégie le jeu et la tolérance en début de match. Malgré leur longue collaboration, la complicité n’est visiblement pas au rendez-vous. Et les téléspectateurs l’ont bien senti.

